Au Congo, les cinq hommes armés qui ont fait irruption, dans la nuit du 9 au 10 septembre, au domicile du journaliste camerounais Elie Smith ont été mis aux arrêts par la police qui les a présentés aux journalistes le lundi 15 septembre. Quelques objets volés ont été retrouvés aux mains de ces présumés malfrats de diverses nationalités qui seront traduits devant la justice.
Embarqués dans un véhicule 4×4 aussitôt après leurs arrestations, les présumés braqueurs, qui ont mené au domicile du journaliste ce que Reporters sans Frontières a qualifié d’« expédition punitive », ont été présentés à la presse dans la cour de la Direction générale de la police par le général Jean-François Ndenguet : « C’est une bande constituée de trois ressortissants de la République démocratique du Congo, un Rwandais et deux Congolais de Brazzaville. La présentation de ces présumés criminels répond donc à un devoir de vérité. Il s’agit également de rassurer la population sur le travail de la police ».
« Il faut que la police amène les commanditaires »
Le journaliste Elie Smith a regretté les faits invitant la police à pousser son enquête plus loin : « Je pense que ce sont des criminels, mais il y a toujours un chef de bande quelque part. Et c’est ça qui est important. Et il faut que la police nous amène les commanditaires. Je ne me reproche rien. Et je suis droit dans mes bottes. Je ne fais que mon travail et ne serais nullement intimidé avec ce genre de manœuvre ».
Brazzaville fait face à une recrudescence de vols à main armée et la police affirme avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour mettre les braqueurs hors d’état de nuire.
Illustration : La police congolaise patrouille dans la rue de Brazzaville.
Source : http://www.rfi.fr/afrique/
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