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[SOCIÉTÉ] 150 KG D’OR PROVENANT DE GUYANE, REVERSÉS DANS LES CAISSES DE L’ÉTAT FRANÇAIS

Le pactole de l’agence d’Etat en charge des avoirs saisis aux malfrats s’est enrichi d’un nouveau trésor : vingt années d’or confisqué aux orpailleurs illégaux de Guyane, soit quelque quatre millions d’euros, rapatriées cette semaine en métropole, a indiqué vendredi 26 octobre la chancellerie.
Ces « petites quantités » saisies aux orpailleurs clandestins s’étaient accumulées depuis 1993 au tribunal de grande instance de Cayenne, formant près de 150 kilos de précieux métal jaune dispersés en 1 250 scellés, a expliqué Pierre Rancé, porte-parole du ministère de la justice, confirmant une information du Figaro – qui annonçait, lui, un montant de sept millions d’euros.

RAPATRIÉS « EN AVION DE LIGNE »
Décision a finalement été prise de confier ce pécule à l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc), créée par la loi du 9 juillet 2010 pour améliorer le traitement des « profits générés par la délinquance et le crime organisé ». Dans le cadre d’un marché public, une entreprise a été désignée pour procéder au traitement de cet or amalgamé à d’importantes quantités de mercure.

« Le plus souvent, les orpailleurs clandestins font chauffer la production sur site pour éliminer le mercure. Dans ces cas-là, l’or saisi est pur à 96 %, il reste 4 % d’impuretés. C’est cet or à 96 % qui est le plus généralement saisi », selon une géologue installée en Guyane.
Le traitement de l’or a permis d’obtenir quelque 107 kilos de métal précieux qui, dans la foulée, ont été rapatriés en métropole « en avion de ligne », a précisé la chancellerie.

Cette manne, « qui pourrait générer quelque quatre millions d’euros », est allée rejoindre les caisses de l’Agrasc, un établissement public administratif placé sous la double tutelle des ministères de la justice et du budget. Comme pour l’ensemble des biens confiés à l’Agrasc, le produit de la vente pourra entre autres être versé au budget général de l’Etat et servir à l’indemnisation des victimes. Certaines ventes abondent les fonds de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt).

Source : Le Monde

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