SINDIKA DOKOLO : L’AFRIQUE D’ABORD AUX AFRICAINS

Sindika Dokolo a tenu à réagir face à la caricature peu reluisante du journal Suisse « Le Temps » qui lors d’une enquête, a fait des révélations fracassantes concernant son épouse Isabel Dos Santos, qui n’est autre que la fille du président angolais Eduardo Dos Santos avec qui il est marié depuis 2002. En effet, selon un autre journal « Médiapart » en l’occurrence, cette dernière serait soupçonnée de corruption et de trafic d’influence. Elle aurait notamment usé des privilèges de son père pour « des attributions de marchés de plus de 4 milliards de dollars sous décret présidentiel » mais elle serait également citée dans « des dossiers d’enrichissement illicite présumé »

Visiblement en courroux, Sindika Dokolo n’est pas passé par le dos de la cuillère pour répondre à ces allégations qu’il juge diffamatoires et a de ce fait  pris la défense de son épouse en affirmant que: «  C’est impossible de nier qu’elle doit une partie de son succès à sa proximité avec le président. Elle peut appeler un ministre, accéder à l’information de manière privilégiée, c’est indiscutable. So what ? On ne peut pas la réduire à ça. A-t-il déclaré. Des déclarations sans surprise pour le journal Suisse qui affirme que le couple Dokolo vit en étant indifférents aux critiques relatives à leur statut social : «  Ensemble, ils assument ce qu’ils sont, revendiquent leur réussite avec une morale toute nietzschéenne, se glorifient par le beau qu’ils achètent et la puissance qu’ils se constituent au fil de leurs acquisitions. Leur modèle, ce sont les milliardaires des pays émergents qu’ils fréquentent assidûment. »

Mais l’homme d’affaire congolais, réputé également pour son   activisme, pour sa part, a fustigé le fait que les médias occidentaux ont cette fâcheuse tendance à indexer les noirs surtout lorsqu’ils sont riches, il y voit dans cette méthode peu orthodoxe, un néo-colonialisme qui ne dit pas son nom il affirme à ce sujet : « je n’accepte pas que nous les africains riches devions nous excuser ou nous justifier. » il renchérit par la suite en disant : « je préfère que la richesse du continent revienne à un noir corrompu plutôt qu’à un blanc néocolonialiste. »

Certains panafricanistes (naïfs) pourraient voir dans ces déclarations un acte de courage tandis que certains esprits avisés y verraient par contre, un mea culpa patent de la part de Sindika Dokolo qui admet que la richesse amassée par la famille Dos Santos n’est nullement le fruit d’un dur labeur mais un pillage de plusieurs décennies de la manne pétrolière. Créant ainsi des disparités sociales énormes autrement dit, une société où les riches sont de plus en plus riches et des pauvres qui accumulent d’énormes frustrations car, vivant dans une République qui garantit et légalise l’injustice.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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