Ce vendredi 2 juin, Moïse Katumbi, opposant farouche au pouvoir en place, a déposé devant le comité des droits de l’homme des Nations unies de Genève une plainte contre le régime de Kinshasa. Cette plainte fait suite à ce qu’il qualifie d’acharnement à son encontre, mais également à l’encontre de sa famille.
Pour se faire, Moïse Katumbi a décidé de se prévaloir de la disposition 2348 adoptée le 31 mars dernier par le Conseil de sécurité de l’ONU, celle-ci prévoit « qu’il faut assurer la protection de tous les Congolais et toutes les Congolaises. ».
Contacté par Radio Okapi, le porte-parole de Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu s’est exprimé en ces termes, «C’est une démarche extrêmement importante engagée par le président Moïse Katumbi pour défendre ses droits, mais également, derrière lui, défendre les droits de tous les Congolais et toutes les Congolaises qui sont victimes de l’arbitraire en République démocratique du Congo».
Il faut dire que la justice congolaise semble avoir décidé de mener une chasse contre la personne du leader politique, contraint à l’exil. Lors d’un jugement rendu en mai 2016, il avait écopé de trois ans d’emprisonnement pour une affaire de spoliation immobilière. Alors même qu’il avait été autorisé bien avant à quitter le pays pour des soins médicaux à l’étranger, la condamnation prévoyait qu’il soit arrêté dans l’immédiat.
Aujourd’hui, il est appelé à comparaître dans une sombre affaire de mercenaires. L’ex-gouverneur de la province du Katanga a bien conscience que ces manoeuvres ont pour seul objectif de l’écarter de la vie politique, mais il n’entend pas se laisser faire.
NegroNews
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