Sans mandat, sans parti, sans troupe, sans soutien, presque! qui se veut Gaulliste et candidat naturel du centre a bien lancé sa candidature le 21 avril sur TF1 : date de l’accession de Jean-Marie le Pen au second tour de la présidentielle de 2002. En marge du champ politique, elle compte bien avec son mouvement indépendant « la France qui ose » porter sa voix, celle des exclus de la démocratie. Rama Yade, « personnalité politique préférée des Français’’ en 2009, elle se veut optimiste pour les 500 parrainages requis pour présenter sa candidature aux français .
Apres une visite au Sénégal puis en Côte-d’Ivoire, où elle a été reçue par les deux présidents de ces deux républiques. La candidate a d’ores et déjà le 5 novembre, déclinée son programme de déplacements prévus pour cette semaine pour l’outre-mer toujours dans le cadre de sa candidature. En Martinique (du 6 au 8 novembre) et en Guadeloupe (du 8 au 10 novembre), la candidate qui a un projet pour l’outre-mer rencontrera sous forme d’échanges et débats : les élus, les acteurs de la société civile et les associations (œuvrant pour les femmes et les victimes de violences).
Depuis 2009 date du premier président noir des États-Unis une révolte politique, dévoilée gronde chez les afro-descendants en Europe et un peu partout ailleurs. Tout le monde veut être le prochain Obama, tout le monde avant de se lancer dans la grande course espère d’abord obtenir le soutien de la communauté noire. Un précieux sésame qui ne s’obtient très souvent qu’avec implicitement l’argument racial cause de la frustration de ces derniers. Si Rama Yade ou encore « Christiane Taubira »; l’une d’entre elle devient la première femme présidente de la République Française, fera-t-elle mieux que des mots, mieux que le bilan mitigé presque insatisfaisant d’Obama pour la communauté noire et pour l’Afrique? Une candidature c’est une lettre d’amour au peuple, pour l’instant, bonne chance à Rama.
NegroNews
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