Nous allons continuer à arrêter plus de suspects et si possible tuer en plein jour ceux qui tentent de déstabiliser le pays.» Ces propos chocs ne sont pas ceux d’un quelconque chef rebel, mais d’un chef d’Etat. Ceux du président rwandais, Paul Kagamé, rapportés par le journal The East African.Human Rights Watch dénonce une vague de «disparitions forcées»
Voilà qui devrait rajouter de l’huile sur le feu car depuis plusieurs jours, il est vivement critiqué. Mercredi, le département d’État américain s’était dit « vivement inquiet des arrestations et de la disparition de dizaines de citoyens rwandais » et avait appelé Kigali à « s’expliquer sur le sort des personnes arrêtées au cours des deux derniers mois et actuellement en détention ». En mai dernier déjà, l’ONG de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch, avait dénoncé une vague de «disparitions forcées» au Rwanda.Face à ces critiques, le gouvernement rwandais avait affirmé « agir légalement pour répondre à de graves menaces pour sa sécurité » causées par les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Ces rebelles hutus rwandais sévissent dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et sont accusés par Kigali d’avoir pris une part active au génocide au Rwanda, dont on commémorre cette année le 20e anniversaire, qui fit en trois mois environ 800.000 morts, essentiellement issus de la minorité tutsi.
Voilà qui devrait rajouter de l’huile sur le feu car depuis plusieurs jours, il est vivement critiqué. Mercredi, le département d’État américain s’était dit « vivement inquiet des arrestations et de la disparition de dizaines de citoyens rwandais » et avait appelé Kigali à « s’expliquer sur le sort des personnes arrêtées au cours des deux derniers mois et actuellement en détention ». En mai dernier déjà, l’ONG de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch, avait dénoncé une vague de «disparitions forcées» au Rwanda.Face à ces critiques, le gouvernement rwandais avait affirmé « agir légalement pour répondre à de graves menaces pour sa sécurité » causées par les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Ces rebelles hutus rwandais sévissent dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et sont accusés par Kigali d’avoir pris une part active au génocide au Rwanda, dont on commémorre cette année le 20e anniversaire, qui fit en trois mois environ 800.000 morts, essentiellement issus de la minorité tutsi.
La semaine dernière, près d’une centaine de rebelles hutu rwandais, soit une faible partie de la rébellion qui compte entre 1.500 et 4.000 hommes selon les sources, a fait reddition dans l’Est congolais. Les rebelles réclament un dialogue avec Kigali, qui le leur a toujours refusé.
Source : http://www.lesoir.be/
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