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UN « PAYS DE MERDE » S’OPPOSE À UNE BASE MILITAIRE AMÉRICAINE

Au Ghana, un accord d’’installation d’une base militaire américaine approuvé par le gouvernement, est rejeté par la majorité des composantes de la population de ce pays considéré comme pays de merde par le président américain Donald Trump.
D’après plusieurs journaux ghanéens, le ministre de la Défense Dominic Nitiwul a envoyé la semaine passée un document d’accord d’environs 12 pages au parlement pour approbation.
Si le parlement donne un avis favorable pour cet accord, les états unis auront la possibilité d’installer une base militaire sur le sol ghanéen. Cet accord d’après le site d’information AFRORADAR, leur concédera plusieurs avantages en témoignent cet extrait du document’’ Les forces et les entrepreneurs des États-Unis ne seront pas tenus de payer des taxes ou des frais similaires au Ghana dans le cadre du présent accord et seront exemptés de toute inspection, licence, autres restrictions, droits de douane ou autres frais au Ghana. Cet accord autorise également les États-Unis à utiliser librement les fréquences radio du Ghana.
Depuis plusieurs personnalités et organisations ghanéennes, sont montées au créneau pour attirer l’attention du gouvernement et du parlement sur le danger qu’entraînera l’application de cet accord pour que ces derniers mettent fin au processus d’approbation.
C’est le cas de l’ancien président ghanéen Jerry John Rawlings qui n’a pas lésiné sur les mots pour montrer son désaccord total à cette volonté du gouvernement visant à accueillir des troupes américaines sur le territoire et à laisser ceci sur son compte tweeter’’ les ghanéens peuvent aimer les américains, mais pas au point de vivre avec des troupes étrangères à une telle échelle. Les Ghanéens ont assez d’étrangers qui dominent leur vie économique et sociale… Ajouter des troupes étrangères à l’inconfort serait un peu trop. Les Ghanéens se sont sentis apatrides avant dans ma vie. Ne nous hasardons plus ‘’.
Le GIGS (institut ghanéen de gouvernance et de sécurité) a quant à lui mis en garde le gouvernement sur les conséquences que cet accord risque d’engendrer : “Nous voulons avertir le gouvernement que, cet accord portera atteinte à la sécurité nationale et à la souveraineté pour laquelle, s’il est compromis, sa répercussion sur le Ghana sera sévère au-delà des réparations”
Les députés de l’opposition représentant la minorité parlementaire ont menacé de saisir la cour suprême s’il adviendrait que la majorité parlementaire décide de faire passer cet accord.

Dah Minwicodji

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