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« OUVRIR LA VOIX », LE DOCUMENTAIRE QUI RÉVÈLE L’AFRO-DESCENDANTE

Deux ans, c’est le temps qu’il aura fallu à Amandine Gay pour matérialiser ce qu’elle qualifie d’œuvre de sa vie. 24 participantes, c’est le nombre d’intervenants qui auront permis à la réalisatrice de donner toutes ses lettres de noblesse à un long-métrage qu’elle qualifie de « réappropriation de la narration par les femmes noires » : justement « Ouvrir la voix » permet de rentrer dans l’univers peu connu de la femme noire en France et en Belgique.

Le documentaire Afro-Féministe bouscule les tabous d’une société ou la femme noire est sous représentée, très peu considérée, parfois stigmatisée lorsqu’elle n’est pas comparée. Réalisé avec peine, avec un financement participatif, le chef-d’œuvre d’Amanda Gay révèle tout sur le monde de l’Afro-descendante, sa complexité, le regard qu’elle porte sur elle-même. Dalleurs on peut lire dans une note d’intention de la réalisatrice: « Ouvrir la voix est un film qui répond à cette nécessité pour les femmes noires francophones de se réapproprier la narration car nous sommes encore trop souvent réduites au silence ou présentées comme des victimes passives ».

Il évoque tout naturellement les problèmes que rencontres ces femmes au quotidien : racisme, violence, les termes utilisés pour les designers (black, niafou ou bounty), le rapport qu’elles entretiennent avec leurs entourages, la couleur de peau et l’acculturation. Avec des extraits d’ores et déjà disponibles sur You tube et une série de projection (17 décembre à Bruxelles et les 21 et 22 décembre au cinéma La Clef à Paris.), la réalisatrice de 32 ans se voit confiante pour la suite, dans un interview qu’elle a donnée au journal « monde Afrique » elle estime : « Ce film va être très violent pour la communauté noire, d’abord parce que, lorsque l’on est victime, on peut être dans le déni de ce que l’on vit et que l’on n’a pas envie que l’on nous renvoie justement cette image de victime. Mais aussi parce que si nous voulons nous décoloniser, nous devons aborder les sujets tabous au sein de notre propre communauté, comme l’homosexualité par exemple, et interroger la normativité sexuelle et genrée. Oui, les mouvements afrocentristes sont hyper machistes.

»

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