En près de vingt ans de carrière, le meneur de jeu nigérian aura marqué l’histoire du football avec son talent exceptionnel reconnu par ses contemporains, à l’intérieur, comme au-delà des frontières du pays qui l’a vu naître. Et pourtant, Jay-Jay Okocha n’a rien gagné, jusque-là, comme distinction individuelle. Le ballon d’or africain notamment ne lui a jamais été échu. Une injustice qui fait grincer plus d’un.
Son aisance technique est extraordinairement terrible qu’on aurait pensé qu’il fut né avec un ballon. Sa maitrise de balle au pied est profusément pharamineuse qu’on aurait imaginé qu’il soit son inventeur. Il avait cependant prouvé au monde entier son hégémonie sur le football africain pendant plusieurs années. Mais tout ceci seraient très insuffisant aux yeux de la Confédération africaine de football pour lui décerner ne se reste qu’un seul ballon d’or africain. Une injustice d’autant plus grande que cette distinction a parfois été attribuée à des joueurs dont de moindres performances.
On pourrait, de toute évidence, croire que des forces au sein de l’administration de la CAF ont assez manœuvré afin que le mérite de celui qui fut pour un bon moment le plus génial des Super Eagles ne soit jamais officiellement reconnu avec la solennité qu’on lui doit. Sinon comment expliquer que le Brésilien Ronaldinho, qui possède un profil similaire a été célébré par la FIFA en remportant au moins une fois, le ballon d’or mondial ?
Bien qu’il ait marqué sa génération avec ses vertigineuses drilles et ses nombreux buts au cours de son remarquable envol footballistique, Jay-Jay Okocha devra se contenter de reconnaissances modestes. Il devra, en effet, se consoler avec une nomination au FIFA 100 en 2004, la place de meilleur joueur de la Coupe d’Afrique des nations 2004 et de joueur du mois du championnat d’Angleterre en novembre 2003, ainsi que – ne l’oublions pas – cet humble stade de football, à Ogwasi Uku, qui porte son nom.
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