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NOIRS ET ARABES : LES PRINCIPALES VICTIMES DE BAVURES POLICIÈRES

Depuis quelques années maintenant, la police est au centre de nombreuses critiques. Bavures après bavures, violences volontaires, intimidations non justifiées et bien d’actes encore condamnables mais pas toujours condamnés par la justice. À croire que parfois elle autorise cette violence envers des citoyens même lorsqu’elle s’adresse à des plus jeunes. Parce que oui la barbarie policière concerne tant les adolescents que les adultes. Aujourd’hui le bilan de cette nouvelle forme de violence est lourd, très lourd, car depuis 2005, cela devient de plus en plus fréquent, en France notamment.

En 2005, les forces de l’ordre feront 9 victimes, dont 3 blessés grave, dont un à bout portant et 6 morts. En 2006 le bilan s’alourdit déjà avec 7 blessés et 10 morts, dont 4 victimes noyées, une mère de famille insultée, menottée et traînée par les policiers devant ses enfants. Deux frères battus et insultés à domicile par des policiers devant leur mère et plus grave encore une femme enceinte, témoin de violences policières a été frappée au ventre et gazée. En 2007, c’est davantage de victimes à déplorer, car cette fois ce sont 19 personnes tuées et deux blessés que les policiers feront. Six des victimes étaient âgés de 14 à 17 ans, et Nelson âgé de 14 ans a été fauché par une voiture de police sur un passage clouté à Marseille.

En 2008, on compte 11 morts et 7 blessés connus. Des actes particulièrement violents dont ont été victimes toutes ces personnes parmi lesquelles deux personnes décédées en prison suite à un refus de soins. Trois tués par balles, dont un jeune de 27 ans abattu de 7 balles alors qu’il fuyait menotté. Un autre sera défenestré par la police lors d’une perquisition. En 2009, ce sont au moins six morts et 5 blessés grave connus parmi lesquels trois jeunes ont perdu un œil, alors que plusieurs d’entre eux mourraient au cours d’un contrôle ou après leur interpellation. En 2010, les violences reprennent avec au moins 9 morts et 4 blessés connus, faisant deux morts par balles, deux victimes du flash-ball et plusieurs morts encore au cours d’interpellation.

En 2011, il sera recensé au moins dix morts parmi les victimes connues. À croire que les forces de l’ordre deviennent de moins en moins sensible à l’état de santé des citoyens car parmi les victimes cette année-là, une personne autiste de 48 ans interpellé en pleine crise à Marseille meurt d’un arrêt cardio-vasculaire et un homme de 43 ans, connu comme schizophrène, meurt à Angers après son interpellation. En 2012 ce sont 14 morts connus et au moins 4 blessés grave connus parmi lesquels une fillette de 18 mois blessée par la police, une jeune garçon de 13 ans qui meurt noyé pour fuir la police et deux jeunes hommes de 17 ans morts à la suite d’un contrôle.

En 2013, deux jeunes hommes de 19 et 26 ans sont morts de plusieurs balles dont un tué par un policier ivre. Une autre victime de 19 ans est mort après avoir reçu une décharge au taser. En 2014, la police se rendait coupable de plusieurs morts atroces. Timothée 20 ans est abattu d’une balle dans le cœur, Houcine Bouras 23 ans, a été tué par un gendarme alors qu’il était menotté et dans un véhicule de police, Morad , 16 ans défenestré par la police à Marseille, parmi les neuf morts recensés cette année là.

Cette liste n’est pas exhaustive mais elle montre assez bien que la police a changé de camp. Des morts atroces infligées à des citoyens qu’ils sont censés protéger. Des humiliations qu’ils font vivre à des pères/ mères de familles alors qu’ils portent le sceau du respect de la loi. Comment à ce jour les forces de l’ordre peuvent prétendre inspirer la confiance au peuple lorsque tant de boutades leur sont reprochées.

NegroNews.

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