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[MUSIQUE] PORTRAIT D’ALPHA BLONDY, GRAND NOM DU REGGAE

Alpha Blondy est né le 1er janvier 1953 à Dimbokoro en Côte d’Ivoire. Il fonde son premier groupe, les Atomic Vibrations, lorsqu’il est encore lycéen. Après son exclusion du lycée en 1972, il part pour le Libéria, d’où il s’envole pour les Etats-Unis. Il est alors âgé de 20 ans. Coursier, il se produit avec des groupes de rencontre, tout en suivant des cours à l’Université de Columbia;

Il craque sur le reggae en 1975 après avoir vu Burning Spear en concert à Central Park, et commence à reprendre des titres de Bob Marley. Après un passage par la Jamaïque, il retourne en Côte-d’Ivoire et prend le nom d’Alpha. En 1983, les Ivoiriens le découvrent dans l’émission TV de Fulgence Kassy, Première Chance, où il interprète en dioula « Brigadier Sabari », qui dénonce les brutalités policières. A partir de ce titre qu’il enregistre en 1984 dans Jah Glory, Alpha Blondy fait de l’éveil des consciences son métier, tire les sonnettes d’alarme, pointe du doigt les grimaces du monde, les injustices et les dérapages qui parasitent le rêve.

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Signé par EMI, il enregistre en 1986 en Jamaïque le plus grand album de reggae africain, Jerusalem. Enregistré avec The Wailers, les frères Barrett sont en pleine forme et impriment leur rythme inimitable à l’album. Avec des titres comme « Jerusalem », « Travailler c’est trop dur », « Boulevard de la mort », Alpha Blondy devient un artiste mondial. Il chante en dioula, anglais et français, prône la réconciliation entre juifs, arabes, blancs, musulmans, chrétiens, noirs, la fraternité universelle sous la bannière de Jah Rastafari.Avec Revolution en 1987, il introduit une touche de guitare franchement rock dans sa musique, le résultat est concluant et ne fait que renforcer sa popularité, notamment par le succès de « Sweet Fanta Diallo ». Comme Bob Marley ou Michaël Jackson, Alpha Blondy est un des rares artistes dont les titres peuvent être entendus dans les rues et les ghettos du monde entier. Il atteint là un rare statut d’universalité.

Sa personnalité fragile, la pression qui pèse sur lui, des rapports complexes avec le business, font qu’il craque à plusieurs reprises. Ses annulations de concert deviennent légendaires, il se retrouve affublé d’une étiquette d’artiste peu fiable et ingérable. Alpha Blondy continue néanmoins à sortir des albums où il prône la réconciliation entre les peuples, Ythzak Rabbin en 1998 et Elohim en 1999 en sont de bons exemples.Très touché par la guerre civile qui embrase son pays en 2002, Alpha Blondy devient un des ciments de l’unité nationale. Il n’hésite pas à donner un gigantesque concert dans le Stade Houphouët-Boigny malgré le couvre feu. Nommé Ambassadeur de la Paix en Côte d’Ivoire par l’ONU, Alpha Blondy prend ce rôle particulièrement à coeur, il est un des rares à pouvoir parler aux parties en conflit.

Alpha Blondy. Portrait 2013.Paris.Michela Cuccagna©

Alpha Blondy continue de donner des concerts partout dans le monde, pour des audiences toujours nombreuses, Jah Victory en 2007 est l’occasion pour Alpha Blondy de travailler avec de jeunes et talentueux artiste ivoiriens, en plus de Tyrone Downie ou de Sly Dunbar et Robbie Shakespeare. Tiken Jah Fakoly et tous les chanteurs de reggae africain lui doivent énormément, la réconciliation des ethnies de son pays aussi, et c’est inestimable. Simplement égal à lui-même, Alpha Blondy sort Vision en 2011. de même, Mystic Power n’ajoute rien à sa légende en 2013.

Source: Music-story.com

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