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[MUSIQUE] LA STAR DU RNB TREY SONGZ EXPLIQUE LA RAISON DES NOUVELLES SONORITÉS MUSICALES DANS SON ALBUM « TRIGGA ».

De I invented sex à  All we do is f*ck, drink and sleep, il est assez aisé, quand on écoute les productions de Trey Songz, de deviner quel est son principal sujet de préoccupation.

Mais en 2014, avec Trigga, l’Américain de 30 ans a offert un R&B plus nuancé et varié, allant même jusqu’à présenter des morceaux très personnels. Alors certes, il y a bien le pétaradantForeign, où Trey confesse son amour (ou du moins, vous savez, son « admiration ») pour chaque nationalité du monde, mais il y a aussi des ballades comme Disrespectful ou Dead Wrong avec Mila J et Ty Dolla $ign, ou encore Yes, No, Maybe, qui conte amèrement la fin d’une relation. En prévision de la sortie de Trigga : Reloaded en juin, nous avons pu poser quelques questions à Trey dans son hôtel londonien et deviser des contradictions émotionnelles qui inspirent sa création.

Pour cet album, tu as vraiment ralenti le tempo. Quels sont tes sons favoris pour un slow ?

Ils sont tous des années 1980 et 1990 ; de Bobby Caldwell à Blackstreet, D’Angelo, Stevie Wonder, The Gap Band, Faith Evans…ils ont tous des sons parfaits pour un slow.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de rendre tes productions un peu plus lentes ?

Avec cet album, je voulais faire un album qui soit vraiment moi, mais aussi vraiment R&B, et encore un truc qui soit en phase avec ce qui se passe dans la musique ces derniers temps. Mais ralentir les mélodies, cela a toujours été ma spécialité. Le tempo n’est pas ce qui dicte l’album. Le tempo, c’est ce qui permet à un morceau d’atteindre les radios, le tempo c’est l’essence des hits.

Si vous écoutez Slow Motion, c’est en quelque sorte un mix des deux. Vous ne savez pas quoi faire avant l’arrivée des chœurs. C’est une sorte de up-tempo, la guitare a cette vibe particulière, et d’un coup vous vous dites « Ouah, qu’est-ce qui vient de passer ? » J’aime beaucoup cet aspect du morceau. Même la mélodie. Elle est très entrainante, et d’un coup tout ralentit et on dirait vraiment un son R&B, avec cette texture doo-wop.

Il y a un morceau très personnel dans l’album ? 

La plupart de mes chansons viennent de mes expériences personnelles. You Ain’t Shit et Yes, No, Maybe, représentent des expériences très personnelles. En fait, j’ai compris assez tôt que j’écrivais sur mes expériences personnelles de façon inconsciente. Après, j’écoute à nouveau et je me dis « hey, ok, c’est vraiment ce que je ressens ! » Je suppose que les émotions ne mentent pas avec l’art.

Tu as découvert des choses sur toi tandis que tu faisais cet album ?

Ouais. Yes, No, Maybe, c’est à propos d’une petite copine qui m’a quitté alors que je ne m’y attendais pas du tout. La chanson passe par différentes émotions, elle est schizophrène. Je m’excuse mais en même temps je suis en colère contre elle. « Where the f*ck would you be without me ? » [Où tu en serais si j’avais pas été là ?] et puis, dans la même phrase « I’m sorry for talking crazy » [Je suis désolé de parler comme un fou]. C’est donc une chanson très réaliste. Il y a aussi une chanson nommée All We Do, qui parle d’un week-end à Miami où j’avais passé un super moment en rencontrant deux filles. On a trainé ensemble tout le week-end, et la chanson parle de ça. Et puis la chanson Foreign, j’adore les femmes étrangères !

Quel était le sentiment principal que tu voulais exprimer sur cet album ?

Simplement au point où j’en suis dans ma vie. Que ce soit avec des chansons bravaches, égotiques, et d’autres beaucoup plus humbles. Ce sont des traits de personnalité que j’ai tendance à montrer. La chose merveilleuse dans cet album, c’est que, chanson après chanson, vous expérimentez des émotions différentes. En tant qu’artiste, les gens veulent parfois vous cataloguer, mais les émotions changent perpétuellement. Si la musique décrit les émotions, alors elle doit en exprimer une gamme. Mais en même temps, c’est une vibe qui s’insère dans une unité artistique. Nous avons tous des contradictions qui nous tiraillent, et musicalement, cela ne doit pas être différent.

 

Source : http://www.redbull.com/be/fr/music/stories/1331716727000/trey-songz-parle-de-trigga-et-de-son-amour-des-tempos-lents

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