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[MUSIQUE] AFRIQUE : NNEKA, FAADA FREDDY, SONGHOY BLUES, CES VOIX ENGAGÉES

Nneka, la Germano-Nigériane

AFP © Joel Saget Nneka-nouvel-album-2015-My-FairyTales
La chanteuse germano-nigériane Nneka, le 3 Mars 2015 à Paris pour la promotion de son nouvel album « My Fairy Tales » dans les bacs depuis le 2 Mars 2015. © Joel Saget Nneka-nouvel-album-2015-My-FairyTales

 

Après avoir suivi ses parents en Allemagne à l’âge de 19 ans, cette Germano-Nigériane de 33 ans est revenue vivre à Lagos. Adepte de hip-hop, de soul, de reggae et de textes à résonance politique, l’énergique chanteuse à l’impressionnante coupe de cheveux afro s’intéresse à la « diaspora africaine » dans son nouveau projet,My Fairy Tales (« Mes contes de fées »), paru cette semaine. Intégration, racisme, la trentenaire a puisé dans son expérience personnelle et des témoignages d’Africains vivant en Allemagne ou en France pour raconter les « obstacles » qu’ils rencontrent en Europe. Le titre, voulu plus « léger » que ses disques précédents (comme Victim Of Truth, 2005), n’est qu’un « mensonge », dit-elle, pour mieux « attirer » l’auditeur dans des chansons qui témoignent aussi de la réalité tourmentée du Nigeria. Cette chanteuse engagée – elle a créé une ONG proposant des ateliers artistiques à des enfants ou des femmes – semble résignée au sujet de l’élection présidentielle prévue fin mars dans son pays : « Il ne faut pas tout attendre d’une élection, c’est nous tous qui devons prendre notre responsabilité, dans la manière dont on se parle tous les jours, dans la rue. Chez nous, il y a toujours de la violence verbale », explique cette fervente chrétienne, dont plusieurs chansons témoignent de sa foi.

Songhoy Blues : Gao, Tombouctou et le Mali

Aliou-Toure-Songhoys-Blues-Transmusicales © Damien Meyer AFP
Aliou Touré, le chanteur malien du Songhoys Blues lors des 36e Transmusicales le 5 décembre 2014 à Rennes. © Damien Meyer AFP

 

À l’origine de ce groupe malien qui a réchauffé les Trans Musicales en décembre : trois musiciens de Gao et de Tombouctou chassés du nord du pays par l’arrivée de groupes islamistes en 2012.

Exilés à Bamako, ils ont trouvé un batteur et mis en musique leur « blues » avec un répertoire rythmé mêlant électricité et musiques traditionnelles qui séduit le dénicheur de talents Marc-Antoine Moreau et le Britannique Damon Albarn.

« On ne définit pas notre musique comme du blues ou du rock mais plutôt comme une tentative de rajeunir notre identité culturelle avec plus d’énergie », précise à l’AFP le chanteur Aliou Touré, 28 ans, alors que vient de paraître leur premier album, Music in Exile, notamment « inspiré par le désert ». Évoquant sa « lourde responsabilité d’être chanteur » aujourd’hui au Mali, Aliou Touré souligne l’ambition du groupe « d’unir les peuples » du pays : « Quand on joue à Bamako, on a toutes les communautés autour de nous, des Touaregs, des Songhaïs, des Peuls, des Bozos, etc. », se réjouit le chanteur, dont le groupe va sillonner la France au printemps.

Faada Freddy, l’homme au chapeau melon

Faada-Freddy-Paris © Dominique Faget AFP
Le chanteur sénégalais Faada Freddy le 16 décembre 2014 à Paris. © Dominique Faget AFP

 

En novembre, l’intense concert de Faada Freddy dans la salle parisienne du Trianon s’est terminé… dans une rame de métro, prise d’assaut par plus d’une centaine de spectateurs ravis entraînés par le chanteur.

« La musique, je la vois comme ça, il n’y a de musique que quand il y a partage », explique à l’AFP le Sénégalais de 40 ans, Abdoul Fatah Seck de son vrai nom, qui publie le 16 mars son premier album solo, Gospel Journey, enregistré sans instruments, avec seulement des voix (virtuoses) et des claquements de doigts et de mains. L’homme au chapeau melon, par ailleurs engagé au sein de l’organisation internationale Give1Project visant notamment « à aider des jeunes entrepreneurs venant d’Afrique à se développer », est connu des Sénégalais comme membre du groupe de hip-hop Daara J Family. Mais il regarde cette fois davantage du côté de la soul et du reggae avec des chansons venues « de l’originel, de notre corps ». Véritable « showman », Faada Freddy sera à La Cigale, à Paris, le 13 avril, puis à l’affiche du printemps de Bourges en avril et des Francofolies de La Rochelle en juillet.

Source : http://afrique.lepoint.fr/culture/musique-africaine-nneka-faada-freddy-songhoy-blues-voix-engagees-13-03-2015-1912664_2256.php

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