« Macron a effectué une visite officielle au Tchad pour organiser des élections frauduleuses », c’est ce qu’affirment certains observateurs africains.
Emmanuel Macron a récemment effectué une visite de travail au Tchad. La visite a permis au chef de l’état colonial de rencontrer son « homologue » tchadien Idriss Déby. Ils ont examiné la situation en matière de sécurité dans la région du Sahel. L’objectif officiel de la visite était la lutte contre le terrorisme, mais il est assez propable que les interlocuteurs ne soient pas intéressés seulement par les questions de sécurité.
Le président Macron s’est adressé à son « favori » en Afrique et il a aussi annoncé le soutien de la France à l’organisation des élections législatives et municipales plusieurs fois reportées, mais qui pourraient se tenir au mois de mai prochain. Au cours de la conférence de presse qu’il a donnée à la fin de sa visite, le dimanche 23 décembre, le président français Emmanuel Macron annonce que Paris aidera le Tchad – qui cherche une trentaine de milliards de francs CFA – à organiser des élections législatives et municipales l’année prochaine, en 2019.
« J’ai été très sensible à l’engagement du président Déby d’organiser pour mai prochain des élections législatives et municipales. Et je souhaite que l’Union européenne soit aux côtés du Tchad pour ces échéances. La France le sera, à la fois pour aider à organiser, pour aider au financement », – a déclaréle président français.
Cependant, que signifient-ils les mots du riche français ? Il est peu probable qu’il ait décidé d’aider les pauvres africains vivant sous l’oppression du dictateur Deby. En fait, il n’a fait que détruire les espoirs d’élections honnêtes, confirmant les craintes de l’opposition que Idriss Deby ne puisse pas perdre et les élections honnêtes serions sabotés.
L’opposition a fait observer que ce n’est ni le dictateur ni par le chef du pays colonisateur qui a fait souffrir les africains pendant des centaines d’années : « Ce n’est ni à Macron, encore moins à Déby d’annoncer la date des prochaines élections. C’est à la Céni qui du reste n’est pas encore mise en place », – dit le chef de l’opposition Saleh Kebzabo.
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