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MACRON ANNONCE LA CRÉATION D’UNE FONDATION POUR LA MÉMOIRE DE L’ESCLAVAGE

Chaque année, le chef de l’État commémore l’abolition de l’esclavage. Depuis 2007, la cérémonie se déroulait dans les jardins du Luxembourg à Paris, le 10 mai, date à laquelle, en 2001, le Sénat avait adopté la «loi Taubira» reconnaissant la traite et l’esclavage comme un crime contre l’humanité. Mais Emmanuel Macron a décidé de changer le lieu et la date de la commémoration. Cette année, la cérémonie s’est déroulée ce 27 avril, jour où la fin de l’esclavage a été promulguée en 1848.

Lors de cette cérémonie, le président Emmanuel Macron a annoncé que « la Fondation pour la mémoire de l’esclavage », annoncée en 2016 par son prédécesseur François Hollande, « serait créée cette année » et présidée par l’ex-premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault. Elle sera logée à l’Hôtel de la Marine où l’abolition de l’esclavage fut décrétée le 27 avril 1848, par Victor Schoelcher, a affirmé le chef de l’État au Panthéon. Elle « sera dotée de moyens humains et financiers mais aussi scientifiques, pour mener des missions d’éducation, de culture et de soutien à la recherche et aux projets locaux’ » a-t-il ajouté.

Pour le président de SOS racisme, Dominique Sopo,  « Il n’y a rien de nouveau« . « D’abord le président n’annonce pas la création d’une fondation pour la mémoire de l’esclavage », a affirmé Dominique Sopo. Il dit que cette fondation, qui est une réalité actée depuis maintenant 2016, verra le jour avant fin 2018. Donc, il n’y a rien de nouveau », a expliqué le président de SOS racisme.

Des associations, dont SOS Racisme ou le Cran rappellent qu’en septembre dernier, le Conseil de Paris a adopté un vœu adressé à l’Etat demandant lui aussi la mise en place d’un Musée de l’esclavage. « 170 ans après l’abolition de l’esclavage, l’heure n’est pas à passer sous silence l’histoire de l’esclavage. Elle doit, tout au contraire, permettre à notre pays de rentrer enfin dans une phase de maturité par rapport à son passé esclavagiste et colonialiste », expliquent les signataires. Un Mémorial de l’abolition de l’esclavage existe déjà à Nantes, depuis 2012, mais pas dans la capitale.

Pendant près de quatre siècles, quatre millions d’esclaves ont travaillé de force dans des territoires français. Entre 250 000 et 300 000 d’entre eux sont finalement libérés suite au décret du 27 avril 1848.

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