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L’IDÉE DE KHALIA ISMAIN POUR BOOSTER LES ENTREPRISES APPARTENANT A DES NOIRS

Khalia Ismain, une jeune entrepreneure vivant au Royaume-Uni, a lancé ‘’Jamii’’, une carte offrant une réduction auprès d’un large éventail d’entreprises appartenant à des noirs présentes dans le pays et qu’elle souhaite promouvoir.

La solution pour les « entreprises noires »

Khalia Ismain a lancé Jamii dans le but de présenter le meilleur des entreprises appartenant à des noirs au Royaume-Uni et d’encourager les clients à s’engager avec elles. Passionnée par le soutien aux entreprises appartenant à des noirs, elle espère que cette carte de réduction constituera une ressource essentielle pour promouvoir une croissance et un développement généralisés.

Cela fonctionne comme une carte Time Out et permet à tous ceux qui souscrivent à ce service de bénéficier d’un an de réductions auprès d’un large éventail d’entreprises noires. Khalia Ismain en fournit le mode d’emploi :

« Cela fonctionne en ligne et hors ligne. Ainsi, sur le site Web, vous pouvez voir tous les rabais en ligne et la liste des endroits où cela fonctionnera. Tout ce que vous avez à faire est de créer un compte, d’acheter la carte et de commencer à utiliser vos réductions – et votre adhésion durera un an. Il existe des marques de beauté, des marques de vêtements, des fournisseurs de produits de soins capillaires, des marchés de l’alimentation de rue – des tas de zones différentes où vos réductions s’appliqueront ».

Cette jeune entrepreneure a toujours eu un esprit politique. Elle se souvient très bien de l’été 2015 lorsque la campagne « Black Lives Matter » avait captivé le Royaume-Uni. Mais elle se demandait : quelle serait la prochaine action de l’activisme noir ? « Je me souviens tout particulièrement d’Oxford Street où il y avait eu des manifestations massives, des gens qui sortaient des arrêts d’autobus – c’était vraiment puissant », a déclaré Khalia au site anglais Metro.co.uk.

Cependant, « nous ne pouvons pas compter uniquement sur la colère des Noirs, pense la jeune femme. Il doit y avoir quelque chose de plus durable, quelque chose qui puisse étayer ces arguments. C’est là que Jamii entre en scène ».

Le coup de pouce de Khalia

Khalia pense qu’en soutenant les entreprises appartenant à des Noirs, elle peut aider à créer les infrastructures pour un changement réel et durable. Elle confie en effet : « Nous avons besoin d’organisations et d’entreprises qui luttent vraiment pour nous, même lorsque nous n’avons pas l’énergie ou la colère pour le faire nous-mêmes. Cela doit être durable et plus durable qu’une manifestation ou un mouvement singulier ».

« Ce que je voulais faire, ajoute-elle, c’était créer quelque chose qui présente les entreprises brillantes et positives appartenant à des Noirs qui existent, et aider les gens à les trouver et à s’engager avec eux »

Avec Jamii, Khalia Ismain essaie d’exploiter davantage de motivations intéressées. « S’ils savent qu’ils obtiendront un rabais, ils auront bien plus tendance à y retourner, plutôt que s’ils se sentent comme ils le devraient », confie-t-elle. L’essentiel pour elle est de « permettre aux gens de trouver plus facilement des entreprises détenues par des noirs, qui méritent vraiment votre soutien, et de fournir ensuite une incitation réelle et tangible ».

« Je voulais changer le monde, je ne savais pas toujours comment »

À peine âgée de 25 ans, Khalia connaît déjà son métier. Et ce qui a commencé comme un passe-temps, a maintenant le mérite d’une entreprise lucrative majeure. Elle raconte : « J’ai lancé Jamii en août 2016, et j’y travaillais surtout le soir et le week-end, jusqu’à ce que j’ai décidé de partir à plein temps, explique Khalia. Après mon départ de l’université, j’ai été impliqué dans des start-ups et j’ai toujours eu une conscience sociale face au travail que je fais. Auparavant, je voulais être Premier ministre et je voulais changer le monde, je ne savais pas toujours comment ».

« J’ai passé du temps au Kenya après avoir obtenu mon diplôme et je travaillais dans des micro-entreprises là-bas », poursuit-elle avant de révéler : « Jamii est en fait le mot swahili pour « communauté », c’est donc de là que vient l’inspiration de tout le concept. Et lorsqu’il est question de la communauté noire, il existe de nombreuses entreprises innovantes à propriété noire qui pourraient prospérer dans les bonnes circonstances ».

« Nous avons besoin de plus de modèles noirs »

Khalia voit donc dans Jamii le catalyseur pour relancer la croissance et souhaite en faire « une ressource pour aider les gens à bâtir leur entreprise, que ce soit pour les mettre en contact avec des investisseurs, des conseils structurels, pour aider les gens à comprendre les chiffres ».

L’objectif pour la conceptrice de Jamii est de contribuer à la création d’une classe d’entrepreneurs noirs vraiment réussie. « Nous avons besoin de plus de modèles noirs, affirme-t-elle. Plus nous soutenons les entreprises noires, plus nous nous soutenons réellement. Si les entreprises noires continuent de croître, nous le ressentirons vraiment, et nos enfants le ressentiront et nos parents le ressentiront ». Un exemple d’entraide qui mérite d’être salué et suivi.

Stéphane BAI

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