Il y a quelques jours un hashtag militant enflammait la toile #LetAyoHaveAGirlfriend.
Visiblement le public pro LGBT s’en serait prit au film Black Panther car il ne respecterait pas le scénario d’origine de la bande dessinée où deux personnages féminins phares Ayo et Aneka sont censé vivre une romance passionnante.
Jugé de discriminatoire par l’audience homosexuelle, le film qui explose actuellement le box office est au cœur de la critique depuis sa sortie pour diverses raisons, les super héros noirs de Marvel transpirent clairement l’inspiration africaine et c’est une première pour cette catégorie de film.
Et Hollywood dans tout ça?
Depuis 1985 la Glaad (gay and lesbian association against discrimination) s’est donné pour mission de scruter les productions hollywoodiennes, leurs différentes études plutôt précises donnent une idée générale des représentations homosexuelles sur le grand écran, grâce à un test élaboré par l’activiste LGBT Vito Russo, les statistiques révèlent que le mouvement fait certes beaucoup de bruit mais est loin de faire la pluie et le beau temps dans le monde cinématographique hollywoodien, en effet le rapport de 2016 présentait des ratios d’environ 17% de films répondant aux critères du lobby et un taux proche de 0% chez Paramount ou Disney.
Black Panther on l’aura compris n’a pas fini d’alimenter des débats, cette parenthèse sur la sexualité des personnages n’est qu’une confirmation de l’intérêt universel que suscite le film à l’international, que nous réserve donc l’opinion publique dans les prochains jours?
Mrs Prue
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