LE DAMBE : BOXE AFRICAINE

« Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarder où tu viens » ce proverbe sénégalais illustre sans doute le mieux le devoir que nous avons envers notre continent, notre histoire, tout ce qui propre à nous. L’histoire de l’Afrique, racontée par des griots, mais écrite par les Occidentaux : Dieu seul sait pourquoi. Un continent immensément riche, auquel on attribue le départ de toutes formes d’humanité, mais qui s’avère être (d’après ce qu’on nous rabâche à longueur de temps) le dernier de l’humanité : Dieu seul sait pourquoi. C’est dans le but de restaurer ce qui est nôtre, que NegroNews vous propose aujourd’hui un sujet tiré d’un article de l’ »Organisation de la Jeunesse Afro-descendante de Lyon » et « NOFI » : 7 arts martiaux Africains que vous ne connaissez probablement pas. Découvrons ensemble l’un d’entre eux :

Le Dambe. : Selon Slate, « le Dambe a été historiquement pratiquée par la corporation des bouchers haoussa autour récolte ou le temps du festival et a été considéré comme un test de bravoure, un rite de passage pour le mariage, ou de la préparation à la guerre. » Ce style de boxe d’Afrique de l’Ouest d’une violence spectaculaire, est aussi extrêmement populaire au Nigeria, le sud du Niger et au Tchad. Ses origines sont perdues dans le temps mais il s’agit clairement d’une pratique ancestrale. Cette pratique était tellement ancrée dans la société haoussa qu’un boucher haoussa qui ne pratiquait autrefois pas le Dambe était quasiment sûr de ne pas trouver de femme.

Il se pratique sur du sable, Chaque pratiquant possède un rythme de tambour particulier, appelé také také. Quand ce rythme est joué, le combattant s’avance et voit ses louanges chantées par un chanteur traditionnel. Il tremble ensuite avec ses mains écartées (tsuma) de manière rituelle et crie des provocations et des insultes rituelles (kirari) à son adversaire pour se préparer mentalement au combat. Les boxeurs se battent avec une seule main. La main forte du boxeur est recouverte d’une pellicule et a appelé la lance. L’autre main est libre et a appelé le bouclier. La boxe se pratique ainsi. Chaque match a trois tours et les boxeurs doivent frapper leur adversaire dans ce laps de temps. Un combattant n’est déclaré vainqueur qu’après que son adversaire soit tombé à la suite d’un coup. Le combat dure trois reprises. Si aucun combattant n’est déclaré vainqueur, les challenges doivent reprendre. Les combattants de Dambe ont très souvent recours à la magie notamment sous la forme d’amulettes. Il est clair qu’on a affaire à un art profondément authentique et traditionnel, même s’il s’adapte comme il le doit aux réalités du monde moderne.
NegroNews

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