LE 11 FÉVRIER 2017 LE FRONT ANTI-CFA GAGNE DU TERRAIN

À l’heure où le Franc CFA célébrait 71 ans de domination financière sur de nombreux pays d’Afrique, le 26 décembre dernier, Kémi Seba et son ONG Urgences panafricanistes, lançaient un appel pour une mobilisation majeure à porté internationale. Un appel à la lutte! la lutte contre cette monnaie coloniale. Beaucoup n’y ont pas cru, beaucoup les prenaient pour des fous, mais la société civile africaine à travers le monde a répondu présent en se mobilisant de façon massive le 7 janvier 2017 sous l’égide du Front Anti-CFA

Jamais dans l’Histoire récente, le continent africain et sa diaspora n’avaient été capables de se coordonner si massivement autour d’un but supra-national et ce, dans une optique d’unité continentale. Porté par ce succès historique, l’ONG Urpanaf a décidé de maintenir la pression en organisant une nouvelle mobilisation mondiale contre cette monnaie. Une vingtaine de pays ont cette fois répondu présent à l’appel d’URPANAF (soit le double de la première édition) pour le 11 février prochain. Aux côtés des sociétés civiles africaines qui s’étaient fortement mobilisées début Janvier, d’autres régions du monde ont cette fois rejoint l’appel. L’Afrique centrale, l’Amérique latine et des Caraïbes françaises, qui affirment leur soutien à une question monétaire essentielle pour le développement de toutes les nations afro-descendantes.

Voici les pays et villes concernés par le mouvement du 11 février :
Paris en France, avec Kemi Seba, initiateur du mouvement, activiste, chroniqueur tv et essayiste; Claudy Siar, journaliste, homme politique et fondateur de la radio Tropiques fm; Nicolas Agbohou, spécialiste du Franc CFA et professeur d’Économie; Pedro Biscay, directeur de la Banque Centrale d’Argentine et Alain Toussaint, conseiller senior en communication politique. Ainsi que Metz, avec le professeur Grégoire Biyogo, philosophe, politologue et égyptologue. Bordeaux, avec Maître Gabriel Noupoyo, auteur d’une thèse sur le Franc CFA et la Banque centrale; Thiam Kadim et Soter Dovi. Marseille, avec Babacar Ba, président du mouvement « Alternatives Citoyennes ».
Dakar au Sénégal, avec Ndeye Nogaye Babel Sow, porte-parole de l’ONG Urgences Panafricanistes; Hulo Guillabert, éditrice et activiste; Guy Marius Sagna, coordinateur du mouvement « Non aux APE »; Ndongo Samba Sylla, économiste et chercheur spécialiste du Franc CFA; Adama Gueye, journaliste politique et Badou Kane, entrepreneur et spécialiste de l’économie solidaire.
Abidjan en Côte d’Ivoire avec Thimi Ngueyssan entrepreneur et cadre d’Urgences Panafricanistes; et le professeur en Économie Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée Nationale sous Laurent Gbagbo.
Buenos Aires, en Argentine avec Alejandro Vanoli, ex-président de la Banque Centrale de la république argentine; Eduardo Murua, président du Mouvement national d’entreprises récupérées; Guillermo Robledo, coordinateur de l’Observatoire de la richesse; Clelia Isasmendi du Mouvement pour la paix entre les religions et entre les peuples; François Soulard du Forum démocratique mondial et José Sbatella, économiste et ex-directeur de l’Unité d’investigation financière.
Yaoundé au Cameroun, avec le juriste et homme politique Bibou Nissack; François Bikoro, membre du Conseil Africain des médias; Arthur Awoumou, homme politique et Nkonda Mevongo. Bruxelles, en Belgique avec Jahi Muntunka, ingénieur aérospatial et fondateur de la page « Negritude Power »; Tshiwala Kalengayi et Patrick Mbeko, chercheur et spécialiste en géopolitique.
Hambourg en Allemagne, avec Claude Wilfried Ekanga, qui officiait déjà le 7 janvier dernier; Charlemagne Mutila et Christophe Ebanga.
Brazzaville au Congo, avec Obambe Ngakoso, géostratège, écrivain et militant panafricaniste.
Haïti, avec le professeur Etzer Emile.
La Guadeloupe, avec Yves Milome aka Resist.
Kaolak au Sénégal.
Niamey au Niger, avec Salou Boubacar Maïga Ibrahima.
Bamako, au Mali, avec Ismael Youssef Koné; Bani Touré, ingénieur et activiste au sein d’URPANAF, de même que Pape Diallo,, Ibou Sy et l’artiste musicienne reggae Sista Mame.
Libreville au Gabon, avec Docteur Aymard Mba Mba et Alex Okogho.
Natingou au Bénin, avec le philosophe Juste Agnoro et l’économiste Isdine Tassou. A Cotonou également avec, La famille Jah; Amassè; Harold Sedolo, Bruno Symahou; ,Radji Kamal et Arnaud Kouzouhoué.
Kara au Togo à, sous la coordination de Camarade Raymond. Ainsi que Dapaong avec M. Amegnaglo; Tchabli Jean Kanlanfayi et M.Lamboni Niyentéka.
Ottawa au Canada, avec Amhanda Kourouma. Ainsi que Montréal avec Timo Damoin, analyste financier et Amagbo Roland, ingénieur financier.
Florence , en Italie, avec Emmanuel Kana, étudiant en ressources tropicales; Tsatsap Isaac Martial, étudiant en Sciences et technologies; Tahang Ngoudem Armel Calvis, cofondateur du Mouvement « Young Kamit Révolution » . Rome, avec Nwambe Siake, écrivain et africaniste; Ngouedi Marocko, doctorant en droit public comparé; Mambulu Ekutsu, économiste et directeur de l’African summer school; Mbiye Diku, médecin et présidente du REDAN (Réseau Diaspora Africaine Noire d’Italie) et Tadonkeng Mathurin Clovis, doctorant en Sciences de l’Education. Milan également avec Djeneba Bagayoko.
Bolivie avec Wakam et Diop Youssou. Ainsi que Padoue, avec Kejemto Armel, analyste financier et activiste panafricaniste; Kevin Dango, étudiant et Armand Guimeya, étudiant et activiste.
Francfort, en Allemagne, avec Patrice Nziansse, chercheur, entrepreneur et consultant en agro-business; Afoumba Dolly, activiste, chercheur en histoire de la politique internationale, chroniqueuse et éditrice; Dr Assoua Possalekambi, médecin chirurgien-urgentiste et membre du MRA (Mouvement Révolutionnaire Africain).
Lausanne, en Suisse, avec Brigitte Gouzet Nakouty Luyet.
Liège, en Belgique, avec Dr Ahoua Don Mello; Tapé Groubera et frère Luwezi.

NegroNews

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