Alors que l’Afrique dans son ensemble reste l’anti-démocratie notoire, quelques États sortent tout de même du lot. Parmi ceux-ci, le Ghana, désormais le maître en démocratie, a encore surpris le monde de façon générale, et l’Afrique en particulier, lors des dernières élections présidentielles qui se sont passées dans le calme. Une alternance de plus vient de s’opérer dans ce pays riche et prospère de l’Afrique de l’Ouest.
Le leader de l’opposition Nana Akufo Addo, qui avait récemment perdu les élections, s’est vu porté au sommet de l’État contre Dramani Mahama l’actuel président. Ce dernier a tenu à saluer cette victoire et à féliciter son adversaire.
Nana Akufo Addo, a peut-être secrètement été inspiré du parcours d’un ancien président du Ghana. Nourissait-il déjà cette vocation qui l’a mené au sommet de l’État, lorsqu’il a rencontré le premier président du Ghana, le Dr Nkwamé Krumah.
Une photo montre qu’ Akufo Addo, n’était encore qu’un jeune garçon, lorsqu’il a reçu des mains de ce dernier, un livre. Coup du destin ? Ou le fruit d’un impressionnant parcours intellectuel et politique ? Quoiqu’il en soit, aujourd’hui Akufo Addo est assis sur le siège de Nkrumah, le père du panafricanisme, cinquante ans après.
Cette photo est là pour montrer à tout un chacun qu’on rencontre toujours les bonnes personnes sur notre route, et il faut pouvoir les reconnaître et marcher sur leurs pas. Parce que si « mille l’ont fait, mille pourront le faire ». Tellement de personnes ont porté haut les couleurs de notre continent pour notre liberté. Josephine Kulea, qui défend malgré les menaces incessantes, des jeunes filles soumises au mariage forcés et à l’excision au Kenya. Kémi Seba, jeune panafricaniste, à la réflexion mature, ne recule devant aucune forme de colonisation intellectuel et travaille sans relâche, à sortir les africains de « l’esclavage intellectuel » à laquelle nous sommes soumis.
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