La Kényane Jemima Sumgong, première championne olympique de marathon de l’histoire de son pays en 2016 à Rio, a été condamnée à quatre ans de suspension pour un contrôle positif à l’EPO, a annoncé mardi la Fédération kényane d’athlétisme.
La Kényane Jemima Sumgong, première championne olympique de marathon de l’histoire de son pays en 2016 à Rio, a été condamnée mardi à quatre ans de suspension, a annoncé la Fédération kényane d‘athlétisme dans un communiqué, suite à un contrôle positif à l’EPO en avril dernier, lors d’un test pratiqué hors-compétition. «Sumgong sera suspendue pour quatre ans à compter du 3 avril 2017, date à laquelle elle avait été provisoirement suspendue».
Elle n’avait pas demandé l’analyse de l’échantillon B. Le tribunal a rejeté l’affirmation de l’athlète âgée de 32 ans selon laquelle elle avait été contrôlée positive après avoir été traitée dans un hôpital kényan pour une grossesse extra-utérine, car l’hôpital en question a nié avoir traité l’athlète.
Sumgong avait déjà connu les affres d’une suspension de deux ans pour dopage – ramenée à un an en appel – en 2012, cette fois pour prise de Prednisolone, un stéroïde interdit. Elle avait alors affirmé qu’il provenait d’une injection destinée à soigner un problème de hanche.
Aux Jeux de Rio en 2016, Sumgong avait notamment devancé la championne du monde en titre, l’Éthiopienne Mare Dibaba (3e), pour devenir la première Kényane à remporter l’or olympique sur la distance, et elle a également remporté le marathon de Londres l’an dernier.
L’athlète, une des meilleures marathoniennes au monde, est une ancienne partenaire d’entraînement de la Kényane Rita Jeptoo, ex-reine de la discipline, elle-même tombée pour dopage en 2014.
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