La star de la série « Empire », Jussie Smollett, a été arrêtée et placée en garde à vue par la police de Chicago ce jeudi 21 février pour faux dépôt de plainte a annoncé Anthony Guglielmi, porte-parole de la police de Chicago sur Twitter. L’agression homophobe et raciste dont il assure avoir été victime pourrait avoir été montée de toutes pièces.
Jussie Smollett a-t-il vraiment été victime d’une agression raciste et homophobe ? Le doute ne cesse de grandir.
En effet, l’enquête a pris un nouveau tournant lorsque deux suspects, les frères Ola et Abel Osundairo deux frères nigérians, ont été retrouvés à l’aéroport. Entendus par la police, ils ont avoué que l’acteur américain de 36 ans les avait payés 3 500 dollars pour mettre en scène cette fausse agression. Une version qui gagne en crédibilité au fil des jours. ABC news venant de dévoiler une vidéo des deux frères achetant le kit complet de l’agresseur dans un supermarché de Chicago (bonnets, masques de ski, gants…) sur les conseils de… Jussie Smollett.
Ils ont été relâchés sans être poursuivis. Ce qui a renforcé les soupçons de simulacre, tous deux ont travaillé sur le tournage d’Empire.
L’acteur noir et ouvertement gay avait affirmé avoir été victime d’une agression raciste et homophobe survenue le 29 janvier 2019 à Chicago. Il a assuré que deux hommes qui portaient des masques de ski et une tenue entièrement noire, l’auraient violemment frappé, aspergé d’un liquide semblable à de l’eau de Javel, et lui auraient même passé une corde autour du cou.
Sa version dramatique rapidement mise en doute, l’acteur avait quand même tenu à répondre à ses détracteurs qui l’accusaient d’avoir monté son agression de toute pièce. En larmes, il s’est confié dans l’émission « Good Morning America », expliquant notamment avoir hésité avant d’appeler la police par « fierté ». « On vit dans une société où l’on considère l’homme gay comme étant faible. Mais c’est faux, je ne suis pas faible », avait-il justifié.
Dans cette interview, il a également précisé avoir reçu une lettre de menace, qu’il estimait en lien avec son attaque, sur laquelle était inscrit le « MAGA (Make America Great again) country », reprenant le slogan de la campagne de Donald Trump.
Jussie Smollet, agacé, confiait encore, face caméra, que si ses agresseurs avaient été « musulmans, mexicains ou noirs », il aurait été pris davantage au sérieux.
Opri Avérroèse Kalet
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