Plusieurs centaines de personnes ont défilé dans les rues le 24 mai à Tel-Aviv en Israël pour protester contre la présence dans la ville d’une importante communauté de migrants d’Afrique subsaharienne, a déclaré Louba SAMRI, la porte-parole de la police.
Ces migrants sont à peu près 60 000 et pour la plupart sont venus du Soudan ou d’Erythrée. Ils sont arrivés clandestinement dans l’État hébreu en passant par la frontière du Sinaï égyptien. Selon les médias israéliens, les manifestants ont prononcé des slogans xénophobes ou racistes « Les Soudanais au Soudan », « Les Noirs dehors » et dénigré « les belles âmes gauchistes » qui défendent ces étrangers. D’après les mêmes sources, plusieurs manifestants ont frappé un employé étranger et d’autres ont fait éclater les pare-brises de plusieurs véhicules à bord desquels circulaient des Africains.
« Le phénomène de l’infiltration illégale à partir de l’Afrique est extrêmement grave et menace les fondements de la société israélienne, la sécurité nationale et l’identité nationale », a considéré dimanche le premier ministre israélien, Benjamin NETANYAHU.
On a l’impression que l’État d’Israël souhaite garder sa population pâle alors qu’historiquement, la présence des Noirs est indéniable dans l’histoire d’Israël, ne serait-ce que par l’union de Moïse et sa femme éthiopienne Séphora (donc noire). Par ailleurs, en 2006, on a découvert que les autorités israéliennes ont congelé puis jeté les dons de sang des Falashas (les descendants de Salomon et de la Reine de Saba venant d’Éthiopie). L’État d’Israël nous a déjà prouvé cette année-là qu’ils ne considéraient pas les Falashas comme des Juifs à part entière.
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