Fabriquée à Brazzaville

Pour rappel, la Racer possède un écran rond LCD transflectif de 1,22 pouce (3 cm) de diamètre constamment en fonction, une puce MediaTek Aster MT2502 (ARM Cortex-A7) calibrée pour les objets connectés, une mémoire vive de 128 Mo et la connectivité Bluetooth 4.0. La montre se connecte à des smartphone iOS (version 7 minimum) et Android (version 4.3 minimum), propose un système de notifications sommaires pour les SMS, appels, réseaux sociaux et mesure l’activité du porteur. En dehors de l’assemblage made in Congo et de la gravure au dos du boîtier, on ne sait pas encore quels changements pourraient être opérés par VMK par rapport au modèle initial, mais cela devrait, le cas échéant, prendre la forme d’applications dédiées au marché africain.
Chez Omate, on s’attend à ce que cette Racer VMK Edition trouve quelque 50 000 preneurs en Afrique. Son prix est d’ores et déjà fixé à 99 dollars (ou 49 900 francs CFA), soit le tarif pratiqué par Omate lors des précommandes de la Racer. Le prix avait ensuite été positionné à 129 $ pour un achat hors période de lancement. VMK lancera la montre sur son circuit de distribution local, au Congo-Brazzaville, Cameroun et en Côte d’Ivoire, courant juin prochain. Cette annonce prend des allures d’événement, d’autant qu’il s’agit depuis toujours d’un souhait du Pdg de VMK de faire pénétrer plus activement le continent africain dans le grand jeu des nouvelles technologies. Surtout qu’au-delà des questionnements légitimes que peut poser la situation des extractions de matières premières nécessaires à la hi-tech dans la région du Kivu (à l’est de la République Démocratique du Congo), il apparaît comme une évidence qu’une entreprise des environs, puis de nombreuses autres on l’espère, reprenne peu à peu les rênes, pouvant ainsi se construire une réelle légitimité et, qui sait, améliorer grandement la situation dans la région.
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