Sa vision est de « transformer les déchets en Afrique en richesse ».
Basée à Nairobi, EcoPost transforme le plastique en composite écologique durable et résistant, une alternative écologique à l’utilisation du bois.
Il y a cinq ans, elle a quitté la banque dans laquelle elle travaillait avec un objectif en tête : éliminer les déchets plastiques de Nairobi, la capitale, en les recyclant. Sans beaucoup d’expérience et d’argent, beaucoup pensaient qu’il s’agissait d’une idée folle.
Comment s’enrichir à partir de déchets ou de détritus ?
• On ne devrait rien jeter. Voilà comment je vois les choses. Tout ce qu’on fabriquait autrefois à partir de bois, nous les fabriquons aujourd’hui à partir de déchets en plastique.
• Nous utilisons du plastique recyclé et de la sciure de bois que l’on trouve partout. Chaque jour, plus de 10 000 tonnes métriques de déchets sont générés au Kenya. Ces déchets sont rassemblés par 15 jeunes ainsi que des groupes de femmes qui nous les vendent.
• Le mot « déchets » n’est pas dans mon dictionnaire. Je ne jette rien ! Nous broyons ou réduisons les déchets plastiques en lambeaux.
Ce projet est né d’un besoin en plastique sur le marché. Les gens ont besoin d’une alternative au bois, un produit qui ne pourri pas et qui ne soit pas affecté par les termites. • Les agriculteurs et les propriétaires terriens représentent 80 % de la demande en clôtures, un secteur estimé à quelque 50 millions de dollars annuellement. Le Kenya Wildlife Service est le plus gros
acheteur de matériel de fabrication de clôtures. Ils dépensent environ 6 millions de dollars par ans.
• Contrairement au bois, nos produits ne se décomposent pas et donc, durent plus longtemps. On trouve énormément de termites dans les régions tropicales telles que l’Afrique de l’Est.Les termites ne se nourrissent pas de plastique. Le plastique permet de réaliser des économies de coûts à long terme en raison d’un coût de maintenance et de remplacement réduit.Les complexes d’écotourisme et les ONG qui gèrent les réserves nationales et écologiques de faunes sont des marchés solides.
•Actuellement, nous exploitons 100 % des recettes provenant de la vente de nos produits. Notre rentabilité se situe entre 25 et 35 % du capital. Nous avons vendu à hauteur de $ 300 000.
• Les revenus futurs viendront de nouvelles lignes de produits tels que les panneaux de plancher, tuiles et fermes, les poutres de soutien au logement, murs et autres matériaux, principalement pour les industries de la construction du bâtiment qui est en plein essor.
Source :
http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2014/11/141111_african_dream_2_lorna-rutto
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