Proposer aux entités sociales des outils permettant de résoudre le problème de l’électricité en Guinée. Tel est le contenu d’une étude faite par un jeune électricien, originaire de la commune rurale de Sagalé, dans la préfecture de Lelouma. Mamadou Kolon Diallo, c’est son nom, entend apporter sa contribution pour régler le problème de l’énergie auquel est confronté le pays.
Parti d’un constat sur le déficit d’électricité en Guinée, Kolon Diallo s’est mis à la recherche scientifique. Son idée, se servir de l’eau et du vent, pour produire le courant électrique dans les zones rurales et urbaines.
Pour ses recherches, ce jeune électricien âgé de 28 ans et autodidacte utilise des matériaux de recyclage.
‘’C’est le manque chronique de courant électrique qui est devenu emmerdant dans nos différents quartiers qui m’a poussé à faire des recherches afin d’aider la population à avoir l’électricité facilement et à moindre coût ‘’, a-t-il indiqué à l’auditoire.
Selon lui, l’énergie éolienne, hydraulique et l’énergie solaire peuvent sortir la Guinée de l’obscurité. L’avantage que s’offrent les deux premières, explique-t-il, c’est la possibilité de les exploiter directement à moindre coût et sans recourir au carburant.
L’énergie produite peut éclairer et recharger toute sorte d’appareils, révèle Kolon Diallo dans une vidéo projection. ‘’On peut produire le courant avec une simple installation d’un para-hydroélectrique et d’une micro turbine permettant de transformer l’eau en l’électricité grâce à un objet lourd’’, expose l’électricien qui reconnait tout de même que son travail est encore dans la phase de recherche.
‘’Je poursuivrai de mener mes recherches scientifiques. A défaut d’avoir le soutien de l’Etat ou des institutions, je pourrais revendre mes produits pour subvenir à mes besoins’’, évoque Kolon Diallo qui pense qu’en améliorant les résultats de sa recherche, il pourra à coups sûrs fournir le courant électrique à toute la Guinée.
En attendant d’en arriver là, le jeune électricien lance un appel au gouvernement, aux ONG et personnes de bonne volonté afin de soutenir son projet dit ‘’innovateur’’.
Source : http://
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