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CES ENTREPRENEURS AFRICAINS QUI TIENNENT TÊTE AUX MULTINATIONALES

Ils s’appellent Francis Nana Djomou, Youssef Omais ou encore Jubril Adewale Tinubu et ils ont tous un point en commun : leur résistance face aux grands groupes mondiaux.

 

Fernand Kuissu/J.A.
Francis Nana Djomou (en photo ci dessus) est le fondateur de Biopharm, un produit exporté dans une vingtaine de pays africains où il réalise près de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires;
Grâce à une communication rationnelle et adaptée, il contrôle 30% des produits d’hygiène corporelle et de la parfumerie sur le continent africain.
Déterminé à poursuivre sur sa lancée, il désire étendre son « empire » en Côte d’Ivoire, au Nigeria, en RDC, en Angola et en Afrique du Sud.
Il souhaite prochainement s’attaquer aux produits capillaires, devenant de facto, un concurrent direct de l’ogre nommé L’Oréal.
Lee Gotemi/J.A.

Youssef Omais est le PDG de Patisen spécialisé dans les bouillons, margarines et autres pâtes à tartiner.

150 millions d’euros, c’est le chiffre d’affaires de l’entrepreneur africain en 2012.

Autodidacte, il excelle dans le marketing avec un similitude visuelle des bouillons Maggi, marque appartenant à Nestlé (voir image ci dessus)

Les bouillons Ami et Mami ne cessent de séduire les consommateurs sénégalais avec des slogans accrocheurs en wolof (Adja meuné founé, qui veut dire « la margarine Adja, parfaite dans toutes les situations »).

 

World Economic Forum/FlickrCC

Jubril Adewale Tinubu (photo ci dessus) est à la tête de l’entreprise pétrolière Oando.

Diplomé en droit de London School of Economics, il a travaillé dans le cabinet d’avocats de sa famille puis a crée en 1994 la société Ocean and Oil, qui acquis par la suite la part de l’État du Nigeria dans Unipetrol.

Avec un réseau de 420 stations-service au Nigeria, le groupe a investi dans le domaine de l’exploration-production en reprenant des champs onshore exploités par des géants pétroliers comme Shell et BP.

En 2014, il rachète des exploitations de l’entreprise américaine ConocoPhillips au Nigeria, pour 1,65 milliard de dollars (1,2 milliard d’euros), multipliant par cinq, sa production brut.
L’image selon laquelle les entrepreneurs africains subiraient des pressions exogènes via »une main invisible » serait donc devenue désuète.

NegroNews

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