[INSOLITE] DE LA COCAÏNE DANS LES DREAD-LOCKS

Les agents des douanes ont découvert 677 grammes de drogue dissimulés dans la chevelure d’une jeune Guyanaise qui devait embarquer avec son compagnon à destination d’Orly.

Lors du contrôle des passagers embarquant à destination de Paris-Orly depuis l’aéroport Félix Éboué, le vendredi 5 avril, les services des douanes ont découvert dans la chevelure d’une Guyanaise âgée de 18 ans que ses rajouts de dread-locks contenaient des fins boudins de cocaïne. Pas moins de 677 grammes de drogues y étaient stockés.

La jeune femme et son compagnon de voyage ont été interpellés et se sont retrouvés mardi devant les juges pour une comparution immédiate. L’enquête menée après cette interpellation par la police judiciaire avait permis d’identifier leurs contacts, un Guyanais qui les a recrutés et un Surinamais qui leur a fourni la drogue. Ces deux derniers étaient aux côtés des deux premiers à la barre.
Quatre prévenus et une seule avocate de permanence face à un conflit d’intérêts entre la mule et son compagnon et les deux « pourvoyeurs » , c’était mission impossible… Aussi, le renvoi de l’affaire fut demandé. Le tribunal s’est donc prononcé sur le maintien ou non en détention des quatre protagonistes.

L’EXAMEN DU DOSSIER FIXÉ AU 7 MAI

La jeune mule devait effectuer ce transport pour 3 000 euros mais le couple affirme « avoir agi sous la contrainte » . Le jeune homme devait regagner l’hexagone pour présenter sa compagne à sa famille. Les deux autres prévenus nient toute implication dans cette affaire, malgré les constatations faites au niveau de leur téléphonie.

Le vice-procureur Alain Zakrajsek note une « certaine naïveté » de la mule et son compagnon. Si la garantie de représentation de ces derniers ne semble pas poser de problème, étant tout deux Guyanais et insérés, la question est toute autre pour le « recruteur » , qui est en récidive, et le fournisseur surinamais, qui est mêlé à d’autres procédures similaires. Aussi il requiert le contrôle judiciaire pour les deux premiers et le maintien en détention pour les deux autres.

La défense souligne que trois des prévenus sont scolarisés, en terminale ou en formation professionnelle. Après délibérations, l’examen du dossier est fixé au mardi 7 mai. La jeune femme et son compagnon sont placés sous contrôle judiciaire, le « sergent recruteur » et le « fournisseur » sont maintenus en détention jusqu’au procès.

Source : franceguyane.fr

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