« HBD » RAY SUGAR LEONARD !

« De tous les sentiments le plus difficile à feindre, c’est la fierté. » Cette formule du Duc de Lévis Gaston-François, prends son plein sens aujourd’hui 17 mai date d’anniversaire de Ray Sugar Leonard. Qu’elle fierté, ce fut de voir ce noir médaillé d’or olympique en 1976, cette fierté, nous la démontrons également aujourd’hui en célébrant avec lui son 61e anniversaire.

L’Américain Ray « Sugar » Leonard, est moins connu que Mohamed-Ali ou Mike Tyson, mais il compte parmi les plus grands boxeurs de l’histoire. Élancé (1,80 m), il proposait un jeu complet : attaque impitoyable et défense redoutable, coup d’œil, courage dans les moments difficiles. Champion olympique à 20 ans aux Jeux de Montréal, en 1976, chez les super-légers, il est passé pro six mois plus tard, après 150 combats (145 victoires).

Sacré dans cinq catégories de poids différentes, des welters aux mi-lourds, au long cours d’une carrière qui s’est étirée sur vingt ans (il a raccroché les gants après avoir été arrêté par l’arbitre au 5e round face au Portoricain Hector «Macho» Camacho, en mars 1997). Leonard n’a certes accumulé «que» quarante combats (36 victoires, 3 défaites, 1 nul), mais quels combats ! Il a affronté et battu des adversaires aussi redoutables que Marvin «Marvelous» Hagler, Thomas «Hitman» Hearns, Roberto «Manos de Piedra» Duran ou encore Wilfred «el Radar» Benitez.
Mais sa réputation est essentiellement due à son style incomparable : sens du spectacle et virtuosité technique.

Celui qui est devenu père à 17 ans, emprunte son prénom Ray au chanteur et musicien Ray Charles, idole de sa mère. Mais il s’est lui-même choisit le surnom «Sugar» en référence à l’illustre «Sugar» Ray Robinson (1921-1989 ; 200 combats, 173 victoires, 19 défaites, 6 nuls), maître absolu des poids welters puis des poids moyens de l’après-guerre à la fin des années 1950. Adoubé par Robinson, qui lui a accordé l’usage de son nom, mais également Mohamed-Ali qui lui a accordé une sorte de filiation en lui conseillant son entraîneur, Angelo Dundee. Un maître tacticien grâce auquel Leonard remporta ses plus grandes victoires, comme en avril 1987 face à Marvin Hagler.
Une enfance, passée dans un contexte familial difficile et violent. Le boxeur a également connu dans sa vie des problèmes liés à la consommation d’alcool, mais également tant d’autres épreuves qu’il a su surmonter vaillamment. Reste plus qu’à savoir ce que notre idole fera aujourd’hui. En 2011, pour fêter ses 55 ans, Ray est apparu aux côtés de Christian Bale et Mark Wahlberg en jouant son propre rôle. Une apparition symbolique, pour celui qui est le parrain de prestige de Khloé Kardashian.
NegroNews

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