Le Ghana est un des pays africains qui sont très investis dans la lutte contre le blanchiment de la peau, en 2017 une mesure stricte visant a interdire l’entrée aux produits à base d’hydroquinone dans le pays a été prise par la « Food and Drugs Authority », l’autorité compétente en charge des produits alimentaires mais aussi cosmétiques. Les commerçants de cosmétiques directement impactés par cette loi avait d’ailleurs laissé savoir leurs mécontentements, selon certains, les utilisateurs devraient être libres de disposer de leur propres corps.
Apres l’hydroquinone les pilules blanchissantes
Les dangers sanitaires causés par l’utilisation de l’hydroquinone n’étant plus un secret, il semblerait qu’une nouvelle tendance fait actuellement fureur au Ghana et ce auprès des femmes enceintes : des pilules au pouvoir de dépigmenter la peau du futur bébé, pour que l’enfant dès la naissance ait le teint clair.
Les experts sont formels, les risques de malformations sur les membres internes et externes des fœtus ne sont pas négligeables, d’autant plus qu’il n’y a aucune preuve scientifique qui attesterait de l’efficacité de ces pilules qui blanchiraient la peau des bébés avant leur naissance. Pourtant la rumeur va de bon train, le corps médical et les autorités inquiets des risques pris par ces femmes enceintes font leur nécessaire pour mettre en garde ces imprudentes, mais ces efforts sont-ils suffisants pour abolir ce fléau qu’est la dépigmentation au Ghana?
Des femmes et des hommes de par le monde usent de tous types de stratagèmes pour s’éclaircir la peau au détriment des risques que ces actes représentent pour leurs santés , le phénomène de dépigmentation est un réel problème de société et les africains souvent en première ligne sur la question ne sont pourtant pas les seuls à user de cette fâcheuse tendance, on retrouve le même phénomène en Asie où le teint clair est synonyme de réussite sociale.
Mrs Prue
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