GHANA : IL INVENTE UN VÉLO AQUATIQUE

Frank Darko, jeune ghanéen, natif de Takoradi a fabriqué une bicyclette qui roule sur l’eau. Cet étudiant de l’Université technique de Takoradi (TTU) a pu réaliser son projet avec un investissement de 100 dollars (52.690 FCFA).

« J’ai été inspiré en regardant à la télévision un documentaire montrant des enfants qui traversaient la rivière à la nage pour aller à l’école », explique-t-il.

« Cela m’avait beaucoup ému et j’ai décidé de faire mon possible pour leur apporter de l’aide », ajoute-t-il.

Il a par la suite révélé que sa créativité était le résultat de son amour pour la science, la technologie et le désir de résoudre les problèmes quotidiens rencontrés par les personnes vivant dans sa communauté. Le jeune inventeur est devenu célèbre suite à un documentaire de la BBC sur son vélo aquatique.

Le vélo du Ghanéen est muni comme il se doit de pédales et d’une chaîne, d’une roue arrière équipée d’hélices, ce qui lui permet d’avancer et de reculer sur l’eau. Il lui a fallu un an pour réaliser son projet.

Avec cette prouesse, l’inventeur compte récolter des fonds grâce à son invention et venir en aide aux enfants les plus pauvres qui prennent de gros risques en traversant les rivières à la nage.

Ce jeune inventeur est devenu objet de curiosité tant auprès de ses camarades que pour le corps enseignant. Pour récompenser son génie, l’université lui a octroyé une bourse complète.

Suite à la note officielle de l’université précisant que le but de cette récompense est d’encourager les autres étudiants à suivre le même chemin, le vice-chancelier de l’université, le professeur John Frank Eshun, a déclaré que la décision avait été prise afin de « motiver Darko à entreprendre plus d’innovations pour résoudre les défis de la société ghanéenne et du monde en général ».

L’université technique de Takoradi (TTU) a décidé de soutenir les étudiants qui s’efforcent d’apporter de telles innovations. Elle également établie un centre d’incubation d’entreprises et d’innovations pour aider à exploiter les talents des étudiants qui sont passionnés par l’innovation.

Frank a conscience que son engin est perfectible, et en est très fier et ne doute pas d’avoir attiré l’attention du monde. Son optimisme lui fait dire qu’il pourrait même embaucher un jour de la main d’œuvre et ainsi contribuer à faire baisser le taux de chômage qui s’élève à près de 12 % au Ghana.

 

Marie Yvonne Akre

 

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