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France : Pour Booba, «Plus personne n’écrit bien» à part Vald, Damso et Nekfeu

Au cours d’une interview accordée au magazine GQ à Miami, le rappeur français Booba a fait le point sur sa carrière et exprimé sa vision du rap français. Lequel, est en déclin, car plus personnes ne produirait plus selon lui, des bons textes.

En effet, banni du célèbre réseau social Instagram depuis peu de temps, B2O a trouvé une tribune pour s’exprimer sur ouvrir son coeur sur cette discipline qu’il ne connaît que trop bien. Et pour le faire, comme à son habitude, le rappeur de Boulogne Billancourt, n’a pas mâché ses mots.

«Plus personne n’écrit bien, franchement. Avant il y avait Solaar, Oxmo, mais les jeunes ne sont pas au niveau.” avant de rectifier “Ah si ouais, j’avoue, Vald. Bien vu. Et puis bon, je dirais aussi Damso et Nekfeu : il faut bien rendre à César ce qui appartient à César», a-t-il déclaré, précisant toutefois que qu’ici s’agit ici de l’écriture des rappeurs français actuels et pas du niveau général du rap français.

Revenant sur son parcours, Booba a rappelé que
«La musique, ça m’est arrivé par hasard, par des copains de Boulogne qui m’ont embarqué dans l’affaire, j’y croyais pas trop au départ. Mais au bout d’un moment, l’esprit de compétition a agi et j’ai pris le truc au sérieux. Et puis ça nous a rapporté de l’argent, comme on était 100 % indépendants. Avec Lunatic (le duo au sein duquel s’est fait connaître Booba aux côtés d’Ali, ndlr), je me suis acheté ma première Mercedes».

Installé en famille à Miami, le rappeur revient avec ironie sur son inimitié avec Kaaris. «Kaaris, il m’a niqué mon délire en déclarant forfait, ça m’a démoralisé. C’est vraiment moche ce qu’il a fait, c’est honteux. Et puis il y avait beaucoup d’argent à gagner, 1,5 million minimum. Moi, j’avais déjà mis ça dans ma compta ! Comment il a pu cracher sur cet argent ? C’était le combat que toute la France attendait. Tous milieux confondus ! Moi, ça m’a surpris, les gens m’arrêtaient dans la rue, c’était un truc de fou !», dira-t-il.

Pour le reste, «quand je n’enregistre pas, je passe mes journées sur mon téléphone à valider des clips, des morceaux, des visuels, des prototypes de vêtements, ça se termine jamais vraiment. À Miami, je ne vois pas grand monde à part eux (ses enfants). Je vais bien au restaurant de temps en temps, avec Gato, mais sinon je ne sors pas trop. Je réduis de plus en plus la weed, je ne fume plus le matin !», conclut le B2O.

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