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FINANCEMENT LIBYEN : NICOLAS SARKOZY PLACÉ EN GARDE A VUE

L’ancien président de la République est actuellement entendu dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre sur les soupçons de financement illicite qui pèsent sur sa campagne victorieuse de 2007.

C’est la première fois que Nicolas Sarkozy est entendu sur ce dossier depuis l’ouverture d’une information judiciaire, en avril 2013.

Pour rappel, en mai 2012, le site Mediapart révèle  une note sur un possible financement par la Libye de Khadafi de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

En 2015, l’ex-secrétaire général de l’Élysée Claude Guéant a été mis en examen pour faux, usage de faux et blanchiment de fraude fiscale en bande organisée. Les magistrats s’interrogent sur le virement de 500 000 euros en mars 2008, en provenance d’une société d’un avocat malaisien. Claude Guéant a toujours expliqué qu’il s’agissait du fruit de la vente de deux tableaux.

Durant les primaires des Républicains, en novembre 2016, l’homme d’affaires Ziad Takieddine affirme avoir transporté 5 millions d’euros en liquide de Tripoli (Libye) à Paris entre fin 2006 et début 2007 avant de les remettre à Claude Guéant puis à Nicolas Sarkozy.

En septembre dernier, Ziad Takieddine est mis en examen pour « complicité de diffamation » pour ses révélations.

Un autre intermédiaire, l’homme d’affaires Alexandre Djouhri, présenté comme un personnage clé de l’enquête, a été arrêté en janvier à Londres. Une audience sur son éventuelle extradition en France est prévue en juillet.

En octobre dernier, un rapport des enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et la fraude fiscale (Oclciff) avait dévoilé que des enveloppes contenant de l’argent en espèces ont été distribuées au sein du QG de campagne de Nicolas Sarkozy lors de la campagne.

Interrogés par les enquêteurs, Eric Woerth et Vincent Talvas, trésorier adjoint de campagne chargé de la distribution des enveloppes, ont répondu que l’argent en espèces provenait de dons anonymes déposés à l’accueil de l’UMP ou du QG de campagne, voire envoyés par courrier, pour un montant global compris entre 30.000 et 35.000 euros.

L’ex-chef de l’Etat français (2007-2012), candidat à un nouveau mandat présidentiel en 2017, a toujours fermement démenti ces accusations. Après trois ans d’investigations, des juges français disposent de plusieurs témoignages d’ex-hauts responsables du régime libyen qui accréditent la thèse d’un financement occulte.

Des juges du pôle financier enquêtent depuis avril 2013 sur des accusations de financement de la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy par la Libye de Mouammar Kadhafi.

La garde à vue de Nicolas Sarkozy pourrait durer 48 heures avant une possible mise en examen.

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