Le nouvel ouvrage de François Hollande à peine sorti dans les librairies, fait déjà couler beaucoup d’encre. Dans Les leçons du pouvoir , l’ancien chef d’État se livre à cœur ouvert et dresse un constat sur son quinquennat à l’Élysée. L’ancien président évoque ses rencontres avec différents chefs d’Etat étrangers.
De Barack Obama, François Hollande avait l’image d’un homme souriant, chaleureux, prompt au bon mot. Mais une fois arrivé à l’Elysée, il remarque rapidement que la chaleur que l’ancien locataire de la Maison Blanche fait partager aux foules et cette simplicité souriante qu’il affiche avec un talent rare et un sens élaboré de la communication s’effacent dans des réunions plus intimes ou dans des contacts plus personnels.
Avec Barack Obama, le contact ne fut pas toujours simple. Il n’aime guère se confier et encore moins exhiber ses sentiments. Il mange peu et soigne sa ligne ».
Dans les réunions de travail, le président américain se révèle peu ouvert: « Il entame toutes les discussions par une longue explication qui circonscrit l’échange et paraît le clore avant même qu’il ne soit engagé ».
Ses relations avec Barack Obama se détériorent à l’occasion de discussions sur la Syrie. À la fin de l’été 2015, François Hollande voulait frapper contre Bachar al-Assad pour répondre à l’utilisation d’armes chimiques. La veille des frappes, il reçoit un appel de Barack Obama: le président américain veut finalement demander l’avis du Congrès des Etats-Unis. Ce sera un refus. La désillusion est forte: François Hollande ne peut frapper seul. L’idée des frappes est abandonnée. La relation Obama-Hollande sera marquée par l’échec de l’initiative.
Cet ouvrage est un long témoignage à travers lequel l’homme de 63 ans profite pour évoquer son successeur Emmanuel Macron, mais aussi sa propre vie privée, de son ancienne relation avec Valérie Trierweiler à l’amour qu’il entretient pour Julie Gayet.
Libération indique que l’ancien Président est intrigué par Vladimir Poutine. Il décrit le Russe comme « tout en muscles et en mystère » et « aussi chaleureux et attentif qu’il peut être glacial ».
DUNAMIS ADJIGO
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