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ETHIOPIAN AIRLINES : DEUX PASSAGERS AYANT RATÉ LEUR VOL ONT ÉCHAPPÉ AU CRASH

Antonis Mavropoulos, un ressortissant grec et Ahmed Khalid, résident à Dubaï, disent avoir raté l’avion d’Ethiopian Airlines qui s’est écrasé à Addis-Abeba après être arrivé avec de petites minutes de retard à la porte d’embarquement.

Ahmed Khalid, un résident de Dubaï, a déclaré qu’il avait manqué la correspondance en raison d’un retard dans la première étape de son voyage. Il a ensuite été affecté à un vol ultérieur pour Nairobi. « Tout le monde demandait à l’équipage de cabine ce qui se passait, mais personne ne disait rien », a-t-il déclaré au journal The National.

« Mon jour de chance »

« J’étais en colère parce que personne ne m’a aidé à atteindre la porte à temps », a confié, de son côté, Antonis Mavropoulos, un ressortissant grec, en se remémorant ce qu’il considère aujourd’hui comme son « jour de chance ».

L’avion Boeing à destination de Nairobi s’est écrasé six minutes après son décollage dimanche, tuant les 157 passagers à bord. Les victimes sont originaires de plus de 30 pays, dont 32 Kenyans, 18 Canadiens et sept Britanniques.

Antonis Mavropoulos, président de l’association internationale des déchets solides, association à but non-lucratif, s’est dit initialement en colère parce que le personnel ne l’avait pas aidé et qu’il avait raté le vol.

« J’avais une correspondance de 30 minutes et mon vol est arrivé à l’heure. Mon ambassadeur des relations est venu après que j’ai quitté l’avion », a-t-il dit à propos de l’employé de la compagnie qui était censé l’emmener à son prochain vol.

« Il essayait de me retrouver. J’aimerais remercier chaleureusement cet ambassadeur qui m’a sauvé la vie. Mes bagages étaient sur moi et ils n’avaient pas besoin de m’attendre. J’ai vu les derniers passagers dans le couloir », dit-il ajouté.

Plus tôt, dans un message Facebook intitulé « Mon jour de chance », M. Mavropoulos a confié qu’il avait été embarqué sur le prochain vol à destination de Nairobi et qu’il n’avait appris la nouvelle de l’accident que lorsqu’il avait été empêché de prendre son prochain vol.

Il a été conduit à un poste de police pour y être interrogé quand un policier lui a dit qu’il était le seul passager réservé sur le vol à n’avoir pas embarquer.

« C’est un moment très triste pour nous tous »

Antonis Mavropoulos a écrit sur sa carte d’embarquement : « L’officier m’a dit de ne pas protester, mais de prier Dieu ». La police a vérifié son identité et l’a interrogé sur la raison pour laquelle il n’avait pas pris l’avion.

« Le wi-fi à l’aéroport a été coupé et je craignais que les nouvelles ne soient diffusées sur Internet et à la télévision grecques. J’ai envoyé un texto à des amis, car je ne voulais pas que ma famille soit dévastée », a-t-il déclaré.

M. Mavropoulos se serait rendu à Nairobi pour assister à une session du Programme des Nations Unies pour l’environnement. Il a déclaré que bon nombre de ses amis se rendant à la conférence étaient dans l’avion.

« J’avais des amis qui voyageaient et qui avaient péri. Tout le monde à la conférence est dévasté. C’est un moment très triste pour nous tous. Cela peut arriver à n’importe qui. C’était un hazard », a-t-il affirmé avant de conclure : « Je suis reconnaissant d’être en vie et d’avoir tant d’amis qui m’ont fait sentir leur amour ».

Stéphane BAI

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