ELLE SERAIT EN VIE, SI ELLE N’ÉTAIT PAS AFRICAINE

Elle serait peut-être toujours en vie.

Elle aurait peut-être fêté ses 23 ans le 1er avril passé.

Elle allait peut-être offrir un cadeau à sa fille pour ses 2 ans en juillet prochain.

Mais hélas son nom : Naomi Lusungu-Miezi MUSENGA sonnait déjà trop africain. l’enregistrement de l’appel téléphonique, les échanges de mots entre elle et l’agent du SAMU en disent long :

Naomi : allô…
Agent de SAMU : si vous ne dites pas ce qu’il se passe, je raccroche…
Naomi : j’ai très mal.
Agent de SAMU : oui ben, vous appelez un médecin.
Naomi : madame, je vais mourir…
Agent de SAMU : oui, vous allez mourir certainement un jour comme tout le monde…
Naomi : aidez-moi, madame, j’ai très mal…
Agent de SAMU : je ne peux pas vous aider, je ne sais pas ce que vous avez…

Ensuite, l’agent de SAMU l’ordonna d’appeler SOS-Médecins. Ce qu’elle fit.

D’après le magazine HEBDI , il a fallu que SOS-Médecins demande au SAMU d’intervenir pour que les secours aillent chez la dame. À leur arrivée, Naomi est consciente, mais son état se dégrade fortement. Son rythme cardiaque baisse de façon inquiétante lors du transfert aux urgences du Nouvel Hôpital Civil (NHC) de Strasbourg. Sur place, la jeune maman passe rapidement un scanner, lors duquel elle présente un arrêt cardiaque. Dix minutes de massage cardiaque seront nécessaires. Elle est transférée au service de réanimation où elle décède à 17h30.

L’autopsie a été pratiquée 5 jours après sa mort, alors que son corps était dans un état de putréfaction avancée. Les résultats de l’autopsie ont fait que sa mort est due à une défaillance multi-viscérale : un ensemble de symptômes comprenant des difficultés très importantes de l’appareil pulmonaire (du type détresse respiratoire) associés à une insuffisance de fonctionnement de plusieurs organes comme le cœur ou le système nerveux. Les rapports médicaux et d’autopsie n’ont pas donné d’information sur la cause de cette défaillance multi-viscérale.

Il faut rappeler Naomi Lusungu-Miezi MUSENGA, la jeune maman originaire de la RDC a appelé les secours parce qu’elle avait mal au ventre.

Le procureur a été saisi par sa famille pour savoir si leur fille serait toujours en vie si le SAMU avait promptement réagi.

Dah Minwicodji

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