EBOLA : LES VACCINATIONS ONT COMMENCÉ EN RD CONGO

EBOLA : LES VACCINATIONS ONT COMMENCÉ EN RD CONGO

La campagne de vaccination pour enrayer l’Épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo a démarré ce lundi. Le vaccin, fabriqué par l’entreprise pharmaceutique Merck, n’est pas encore homologué, mais il a été efficace lors d’essais limités durant l’épidémie en Afrique de l’Ouest, il reste toujours un vaccin expérimental pour l’instant.

L’OMS a envoyé plus de 4 000 doses de vaccin à la République démocratique du Congo pour commencer la campagne. Les agents de santé, les prestataires de soins de santé et les travailleurs funéraires sont les premiers vaccinés avant que le programme ne soit étendu à plus de 500 personnes susceptibles d’avoir été en contact avec les personnes infectées par le virus. Pour ce qui est de la fiabilité du vaccin, le Dr Michel Yao, de l’OMS, a déclaré à la BBC que le vaccin avait été testé en Guinée et que « presque toutes les personnes vaccinées ne pouvaient pas contracter la maladie ».

La cérémonie à démarrer en présence du ministre congolais de la Santé le Dr Oly Ilunga dans la ville de Mbandaka au nord-ouest du pays où au moins quatre cas ont été confirmés Le virus s’est propagé des zones rurales aux alentours du fleuve Congo vers la ville. La maladie a déjà fait 26 morts dans la région de Mbandaka où vivent près de 1,2 million d’habitants. Le directeur du programme élargi de vaccination (PEV), Guillaume Ngoie Mwamba, a été la première personne à recevoir le vaccin devant la mairie de Mbandaka sous les regards d’une foule de journalistes locaux et étrangers. Selon les journalistes de l’AFP »8.500 doses de vaccin ont été effectivement réceptionnées » par la RDC, a affirmé à la presse M. Ngoie Mwamba, selon lequel « 300.000 autres doses de vaccin sont disponibles », si besoin ultérieur.

Ebola est une maladie infectieuse qui provoque des hémorragies internes, souvent mortelle. Elle peut se propager rapidement par contact avec de petites quantités de liquide corporel, et ses premiers symptômes pseudo-grippaux ne sont pas toujours évidents à détecter. Plus de 11 300 personnes sont mortes entre 2014-2016, principalement en Afrique de l’Ouest, notamment au Libéria, en Guinée et en Sierra Léone. Burkina-Faso.

La situation au Congo inquiète les pays frontaliers qui se sont déjà mobiliser pour contrôler les frontières.Toutefois l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré avoir « de bonnes raisons de croire que l’épidémie peut être maîtrisée ».

L’opération de vaccination ciblée se poursuivra à Bikoro (100 km de Mbandaka et 600 km de Kinshasa), épicentre de l’épidémie actuelle où déjà deux personnes ont été « guéries » de la maladie, selon les autorités et l’ONG Médecins sans frontières (MSF).

DUNAMIS ADJIGO

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