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E. MACRON INVITE J.PING À SA CÉRÉMONIE D’INVESTITURE

Selon une source proche de l’Élysée, Emmanuel Macron, président nouvellement élu de la République française, pour sa cérémonie d’investiture, a convié Jean Ping, président auto-proclamé de la république gabonaise. Joli pied de nez au pouvoir gabonais. Serait-ce un acte sibyllin, du nouveau locataire de l’Élysée, consistant à désavouer le propriétaire du palais du bord de mer ? Si certains journaux vont plus loin, se posant la question de savoir si : Emmanuel Macron va-t-il débarquer Ali Bongo de son poste de président ? Emmanuel Macron lui, contraste décidément avec son prédécesseur François Hollande (qui avait choisi d’être complaisant face à Ali Bongo).
Interrogé dernièrement par nos confrères de « RFI » sur sa politique africaine, E. Macron n’était pas allé de main morte en s’exprimant sur la réélection d’Ali Bongo. Le candidat d’En Marche ! Avait même estimé que « l’élection de monsieur Bongo est pleine d’incertitudes et d’inconnues qui justifient un jugement circonstancié. » 
Dans une lettre de félicitations adressée, dimanche 7 mai, à Emmanuel Macron, l’opposant gabonais a pris le soin de préciser qu’il écrivait au nouveau président français en sa qualité de « président élu de la République gabonaise ». Il ne s’agissait donc pas d’une correspondance d’un président en fonction à son homologue, mais presque. D’autant que, sur « RFI », le 8 mai, Jean Ping l’a reconnu : « Je n’ai pas encore prêté serment. Je ne suis pas, effectivement, encore au pouvoir.»
L’ancien président de la commission de l’Union africaine compte bien s’imposer au futur locataire de l’Élysée. « Je serai le président de la République du Gabon. Il sera bien obligé de le reconnaitre même s’il ne le voulait pas », a-t-il prévenu, non sans laisser entendre qu’Emmanuel Macron serait favorable à son accession au pouvoir. Pour cause, a-t-il tenu à rappeler, « j’ai été élu président de la République gabonaise. Ali [Bongo] le sait. Les faits sont là ».
Emmanuel Macron, rappelons-le a été porteur d’un projet politique pro-européen face à Marine Lepen qui prônait la sortie de la France dans l’UE. Les eurodéputés à une écrasante majorité (553 sur 647) avaient voté, une résolution autour des crises post-électorales du Congo et du Gabon nées d’élections présidentielles jugées « frauduleuses ». Après avoir dénoncé le 02 février 2017 à Bruxelles, le manque de transparence et les résultats officiels « extrêmement douteux » qui ont fait d’Ali Bongo, le vainqueur de la présidentielle du 27 août. Bien que différées par l’UE, les sanctions peuvent ressurgir pour plus tard si la situation ne s’améliorait au Gabon
NegroNews

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