Par la suite,les rumeurs quant à l’annulation sont allées dans tous les sens car, peu avant s’ouvrait le procès qui opposait l’homme d’affaire béninois Samuel Dossou au français Vincent Bolloré. Les juridictions béninoises a tourné en faveur du béninois, dans le cadre de la réalisation du chemin de fer surnommé épine dorsale.
Face à ses compatriotes de la diaspora, le président béninois avait réagi en ces termes ‘’il n’y a aucune ombre dans mes relations avec le président français’’ avant de dire plus loin ceci ‘’chacun a ses braises et je ne peux pas imposer au président français, le calme, la lucidité et le temps qu’il faut pour me recevoir alors que moi j’ai programmé ma visite ici sans tenir compte de son calendrier surtout qu’il n’y a rien d’urgent’’
Finalement Patrice Talon a été reçu par son homologue français ce lundi 05 Mars 2018 à l’Elysée. Leurs échanges se sont principalement basés sur les questions de la santé, du réchauffement climatique, du tourisme, de l’éducation et de la restitution des œuvres d’art du patrimoine historique et culturel béninois.
Concernant la santé, dans le cadre de la construction du centre hospitalier et universitaire d’Abomey-Calavi, la France a confirmé la garantie de la banque publique d’investissement avec une assurance-crédit d’une valeur de 175 millions d’euros.
Concernant la lutte contre le réchauffement climatique, la France à travers l’agence française de développement a décidé d’apporter un apport financier de 58 millions d’euros.
Pour soutenir le tourisme, qui représente une des grandes priorités du programme d’actions du gouvernement béninois, la France souhaite accompagner le Bénin pour la formation dans les domaines de l’hôtellerie et de la restauration et a également signé par le biais de l’AFD une déclaration d’intention portant sur un apport financier de 43 millions d’euros, pour la rénovation de la cité lacustre de Ganvié.
Pour l’éducation et la formation, la France souhaiterait accompagner le Bénin par le renforcement des partenariats entre ce dernier et les écoles supérieures françaises.
Concernant les œuvres d’art béninoises se trouvant actuellement au musée du Quai Branly, Macron a souhaité la mise en place d’un cadre spécifique pour permettre leurs restitutions. A cet effet il a mandaté Bénédicte Savoy et Felwine Sarr pour sa mise en œuvre.
Le président du Bénin a quant à lui exprimé sa joie concernant l’engagement de la France vis-à-vis des dossiers ayant meublé leurs échanges et a invité Emmanuel Macron à se rendre au Bénin dans les prochains jours.
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