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[CULTURE] L’HISTOIRE DES NOIRS AVEC JEAN-PHILIPPE OMOTUNDE

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L’Institut Africamaat a été crée en 2004 par, René-Louis Etilé et Jean Philippe Omotunde pour d’une part, promouvoir de façon dynamique, l’étude pédagogique des Humanités Classiques Africaines dans le cadre des travaux historiographiques initiés par le professeur et savant Cheikh Anta Diop.

D’autre part, il s’agit de cerner à l’aide de spécialistes panafricains, l’ensemble des problématiques socio-économiques actuelles, qui retardent le développement du Continent africain.

Ainsi depuis 6 années, la mission de l’Institut Africamaat est de permettre au grand public de découvrir l’extrême richesse de l’histoire scientifique et culturelle du Monde Noir, tout en veillant à transmettre la passion de la recherche à de futurs spécialistes.

Naturellement, l’Institut Africamaat s’associe aux travaux universitaires entrepris par les enseignants Africains-Américains dans le domaine des « African Studies » et œuvre pour créer les conditions nécessaires à la Renaissance Africaine.

La démarche historiographique de l’Institut Africamaat vise à lutter contre la marginalisation quasi-systématique de l’Afrique noire dans le cadre de l’histoire universelle de l’humanité. Ainsi, il s’agit de redonner aux grands événements historiques du passé leur vrai sens et leur authenticité historique. Pour le professeur Cheikh Anta Diop, la situation requiert les pensées et les actions suivantes :

« Nous aspirons tous au triomphe de la notion d’espèce humaine dans les esprits et dans les consciences, de sorte que l’histoire particulière de telle ou telle race s’efface devant celle de l’homme tout court. On n’aura plus alors qu’à décrire, en termes généraux qui ne tiendront plus compte des singularités accidentelles devenues sans intérêt, les étapes significatives de la conquête : de la civilisation par l’homme, par l’espèce humaine tout entière ».(Cf. Antériorité des civilisations nègres).

« Le chercheur africain devrait être armé, au départ, au moins d’une certitude légitime : il devrait être a priori convaincu du fait que sa culture n’est pas une création spontanée et ne peut être que la continuation d’une culture antérieure dont la détermination doit être l’objet de ses recherches. Peu importe que cette souche soit grandiose ou modeste. Ce qui est important pour la science, pour le progrès de l’humanité, pour le développement et l’épanouissement de la conscience des peuples africains, c’est la reconnaissance de la continuité historico-culturelle (…) L’Égypte et l’Afrique noire appartiennent au même univers culturel : la culture africaine actuelle plonge ses racines dans le limon de la vallée du Nil »(…).

« Les conditions d’un vrai dialogue n’existent pas encore dans le domaine si délicat des sciences humaines, entre l’Afrique et l’Europe car les intérêts matériels priment sur l’humanisme le plus minime. En attendant, les spécialistes africains doivent prendre des mesures conservatoires. Il s’agit d’être apte à découvrir une vérité scientifique par ses propres moyens en se passant de l’approbation d’autrui, de savoir conserver son autonomie intellectuelle jusqu’à ce que les idéologues qui se couvrent du manteau de la science, se rendent compte que l’ère de la supercherie, de l’escroquerie intellectuelle est définitivement révolue, qu’une page est tournée dans l’histoire des rapports entre les peuples ».(Cf. Civilisation ou Barbarie).

D’autre part, il convient de rappeler que l’Institut Africamaat réfute toute idée de « thèse afrocentriste » pour la bonne raison que les matériaux historiques utilisés (testament d’auteurs anciens, fouilles archéologiques, datations…) sont universels. D’autre part, son action s’inscrit dans le cadre de l’article 20 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948, qui stipule que « Toute personne a droit à l’éducation…. L’éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l’amitié entre toutes les nations ».

Ainsi, à l’image de l’UNESCO, l’Institut Africamaat fait de la démocratisation de la connaissance, de la lutte contre les idées racistes découlant de la période coloniale, de la falsification de l’histoire africaine et de la discrimination quasi-systématique des personnes d’ascendance africaine dans les grandes mégapoles du monde, l’un de ses principaux cheval de bataille.

source : http://institut.africamaat.over-blog.com/article-34912503.html

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