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[CULTURE] LE VAUDOUISME, CULTE ANIMISTE D’ORIGINE AFRICAINE

Le vaudou fait partie des « sciences occultes », au même titre que la Magie Blanche. Souvent associé à la Magie Noire dans la croyance populaire, le vaudou est à considérer comme une discipline à part entière avec ses propres subtilités. Culte animiste d’origine africaine, associant des pratiques magiques à des éléments de rituel.

Tout comme pour la Magie Noire, la pratique du vaudou est à prendre très au sérieux : les conséquences pouvant être désastreuses. Il faut noter que le vaudou n’est pas bon ou mauvais, la distinction étant faite ici entre la Magie Blanche et la Magie Noire, il convient de savoir que le vaudou comprend ces deux éléments : libre au praticien de faire ses choix.

Par l’esclavage qui se propagea en Occident, le vaudouisme fut associé au christianisme, catholicisme ou protestantisme. Répandu dans les communautés noires des Antilles et dans une moindre mesure dans celles du Brésil et des États-Unis.

Le vaudouisme peut également être associé à l’islam concernant les pratique des marabout.

Les pays représentatif de ce culte sont le Bénin et Haïti. Cependant toutes les communautés Africaines que ce soit su nord ou du sud pratiquent ou connaissent ses pratique.

La caractéristique la plus importante est l’adoration d’un panthéon de divinités plutôt qu’un seul dieu comme dans la religion chrétienne ou musulmane. Certains de ces esprits sont des éléments, d’autres se rattachent à des tâches ou des lieux particuliers, d’autres encore représentent des chefs défunts de tribus. C’est cette adoration des esprits qui rend le culte Vaudou si facilement adaptable. Avec tous ces esprits, ça ne pose pas trop de problèmes d’en ajouter d’autres. Pourquoi pas par exemple la Vierge Marie ? Au cœur de l’Afrique tribale, la guerre était chose commune. Une tribu en conquérait une autre, et le Loa le plus important dans le culte de la tribu triomphante était adopté sur le champ dans le panthéon de Loa de la tribu vaincue. De cette façon, beaucoup de cultes Vaudou ont fusionné, se sont propagés à travers les tribus d’Afrique, enrichissant ainsi le système de croyances et créant même de nouveaux rejetons.

L’origine de la religion Vaudou est aussi vieille que l’humanité. Elle a beaucoup de caractéristiques communes avec les premières pratiques païennes : les totems d’animaux, la magie sympathique, les esprits-éléments dans les arbres, les cieux, les corps des malades… Beaucoup sont persuadés que l’Afrique est le berceau de l’humanité. Certains des Loa du culte Vaudou seraient aussi vieux que le Jardin d’Eden lui-même. On ne peut cependant pas expliquer d’où provient le véritable pouvoir de certains de ces cultes originels – et non  » primitifs  » ! Les pouvoirs surnaturels de certains sorciers déroutent complètement nos scientifiques.

Venons-en maintenant aux principes Vaudou… Dans le culte Vaudou, les esprits portent le nom de Loa. Pendant la cérémonie Vaudou, les officiants sont possédés par le Loa. On dit qu’ils sont  » chevauchés « . L’adorateur est considéré comme un cheval dont le Loa serait le divin cavalier. Une personne possédée par le Loa acquiert les caractéristiques de cet esprit et effectivement, devient simplement un réceptacle pour cette puissante entité. Parmi les Loa originels les plus anciens, on distingue Damballah, le célèbre dieu serpent, Erzulie, la  » maîtresse de l’amour « , Papa Nebo ou Gede, le seigneur de la mort, Agwe, l’esprit de l’eau, Legba, esprit des croisements, et enfin le plus cruel et le plus dangereux, Ogoun badagris, le dieu de la destruction. Les Loa particuliers de chaque tribu peuvent avoir autant de pouvoirs que le Loa le plus adoré par toutes les tribus. Par exemple, une tribu particulière peut fort bien vénérer au plus haut point le Loa d’un ancêtre qui fut un chasseur ou un politicien légendaire. les temples Vaudou sont désignés sous le nom de  » hounfours « , leurs prêtres sous le nom de  » bokors  » et les prêtresses  » mamaloa « .

Dans le hounfour Vaudou, se trouve un cercle rituel au centre duquel se dresse une perche appelée  » poteau-mitan « . Le cercle rituel est préparé à partir d’un  » vévé  » – un modèle de symboles. Les  » vévé  » varient quelque peu d’une tribu à une autre et consistent en une série de symboles complexes identifiant le Loa spécifique de la tribu. Pendant l’assemblée rituelle, des initiés dansent sous le contrôle d’un bokor et d’une mamaloa ou grande prêtresse. L’usage de totems, ou de masques d’animaux et de maquillages, n’était pas rare pendant les cérémonies africaines originelles. Aujourd’hui pourtant, les sectes ont toutes – sauf les sectes les plus anciennes – abandonné cette pratique. Parmi les objets rituels utilisés pendant les cérémonies, on distingue la gourde rituelle ou  » assou « , le couteau rituel, ou  » ku-bha-sah « … Ce couteau est de forme variable. On trouve aussi le fouet rituel, ou  » fwet kash « , et le cercueil rituel, ou  » seke madoulé « . Ces objets sont souvent optionnels, seulement invoqués par la mamaloa pour des rituels magiques spécifiques. La mamaloa est la personnalité la plus puissante dans n’importe quelle secte Vaudou. Le culte Vadou est un système réellement matriarcal. Même le bokor sait que son pouvoir à lui est limité. La mamaloa représente la forme suprême – elle est à la fois une sorte de papillon et un genre de luciole…

Beaucoup de gens pensent Vaudou en termes de formules magiques ou de gris gris. Ce genre de pratique est en fait appelée  » Hoodoo « , et n’est qu’une partie du vrai Vaudouisme. Le Hoodoo est intéressant pour ceux qui étudient les traditions rurales populaires, mais est inutile pour l’étude du Vaudouisme. Le Vaudouisme et sa religion ont de nombreux partisans à la Nouvelle Orléans. En fait, ça se propage assez rapidement. Il existe plusieurs églises ou de temples Vaudou à travers les Etats-Unis, et en particulier à la Nouvelle Orléans. Les Africains d’Amérique voient ça comme une tradition qui leur appartient totalement. Les blancs – et il y en a beaucoup dans cette religion – y sont attirés parce qu’ils recherchent l’exotisme. Quelques uns de ces nouveaux mouvements copient sur les Haïtiens ou encore sur les Vaudous africains. Il y a beaucoup de femmes Vaudous à la Nouvelle Orléans. Elles font souvent des affaires en vendant du gris gris, en se prenant pour des diseuses de bonaventure… plus ou moins honnêtes.

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