Marcus Mosiah Garvey, est né le 17 août 1887 à St Ann’s Bay en Jamaïque. Il est le dernier enfant d’une famille nombreuse de 11 enfants. Il vit dans des conditions de misères extrême. Si extrême, que l’ensemble de ses frères et sœurs, à l’exception de sa sœur Indiana, mourront en bas âge.
Marcus Garvey a émigré aux Etats-Unis en 1916 et, l’année suivante, il a fondé l’Association universelle pour l’amélioration de la condition de la communauté noire (Universal Negro Improvement Association, UNIA, toujours en activité). Cette organisation devint le principal défenseur de » la rédemption par le rapatriement » (redemption trough repatriation).
En août 1918, Marcus Garvey va créer le journal « The Negro World ». Le journal donnait des nouvelles de l’UNIA, on pouvait également trouver des discours de Marcus Garvey et des informations encadrer, informer et former tous les groupes ethniques noirs éparpillés dans le monde ; afin qu’ils accèdent les uns et les autres à la conscience non seulement de leur identité communautaire singulière, mais aussi à la place qu’ils occupent, précisément, en tant que Nègres, dans le concert des nations.
En 1919, Marcus Garvey se lance dans un nouveau un projet en faveur de la communauté noire, il s’agit de la Black Star Line, une compagnie maritime censée servir le projet de rapatriement. Il commencera à effectuer la tournée du pays pour promouvoir son initiative et recueillir des investissements. À New York, il descend les rues de Manhattan à bord d’une Limousine, suivi par 250 000 adeptes.
Les autorités fédérales commencent à s’intéresser à lui. En 1922, après la banqueroute de la Black Star Line, Garvey et trois de ses associés sont poursuivis par les tribunaux. Accusé de fraude postale, il reste en liberté surveillée jusqu’en 1925. Sa condamnation est alors confirmée. Il est emprisonné au pénitencier fédéral d’Atlanta. anant du continent Africain.
Durant les dernières années de sa vie (1935 – 1940), le héros n’a jamais relâché ses efforts pour la communauté noire. Il va continuer les conférences, les conventions de l’UNIA… Il fondera même en 1937, « l’école de Philosophie Africaine » qui formera de nombreux intellectuels panafricains et mettra en avant l’idée de l’existence d’une philosophie africaine à une époque où toutes pensées intellectuelles élaborées étaient niées à l’Afrique.
Marcus Garvey nous quittera le 10 juin 1940 des suites d’une hémorragie cérébrale.
NegroNews
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