Plusieurs dizaines de personnes ont organisé dimanche une marche, à Abidjn, en hommage à la petite Grâce, fillette de trois ans décédée lundi 30 septembre au CHU de Cocody, après un viol qu’elle a subi quelques jours plutôt durant son enlèvement dans son village par un individu toujours non-identifié.
En Côte d’Ivoire, la suite du destin tragique de la petite Grace, 3 ans, enlevée puis violée, dans la nuit du 28 au 29 septembre dernier, dans un village de Dimbokro, dans le centre du pays. Au bout de quelques heures de recherches, elle découverte, abandonnée dans les broussailles par son bourreau et gisant dans son sang. Transférée d’urgence au CHU de Cocody, à Abidjan, elle succombe quelques heures plus tard aux graves blessures qu’elle à subies. Ce crime odieux a suscité une vague d’indignation sur la toile ivoirienne.
Le 06 octobre dernier, plusieurs dizaines de personnes se sont levées pour exprimer leur colère et tristesse face à cet « acte ignoble » qui reste jusque-là impuni. Hassan Hayek, initiateur de la marche avait soutenu « qu’il fallait commencer à sensibiliser ». Habillés en tee-shirts blancs et rouges, ils avançaient en brandissant des banderoles, sur lesquels, on pouvait lire : « Viols d’enfants, la fin du silence » et « Stop à la violence envers les enfants ». Les manifestants ont également posé des gerbes de fleurs et des cierges en hommage à la défunte fillette.
Son grand-père, Mr Kouakou Abé, après l’admission de la petite au Centre hospitalier universitaire de Cocody, avait déclaré, le cœur lourd qu’il était « abattu ». « Je me demande si cette petite fille pourra être une femme demain. Que deviendra-t-elle demain avec ce que j’ai vu au bloc de Dimbokro ? Sera-t-elle comme les autres femmes ? » Avait-il confié, loin de se douter que sa petite-fille perdrait la vie quelques heures après.
Représentant le gouvernement ivoirien, Ramata Ly- Bakayoko, la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, qui a apporté en personne son soutien à la famille endeuillée a promis que « tout serait mis en œuvre pour retrouver les criminels ».
Jennifer Doukrou
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