Arrivé au pouvoir le 6 Mai 2011, avec le soutien remarqué de la France, Alassane OUATTARA est entrain de briguer son deuxième mandat à la présidence de la République de la Côte d’Ivoire et s’est interdit d’aller au delà.
Les élections présidentielles de 2020 doivent sortir un président capable de protéger les intérêts de la France dans ce pays qui n’a pas encore oublié les tragédies de 2004 à 2011 qui ont coûté la prison à Laurent GBAGBO et certains de ses collaborateurs puis amené OUATTARA au sommet de la Côte d’Ivoire.
Pour garantir les intérêts de ces patrons colons après son départ, Alassane juge que ses amis au cours de la guerre civile de la Côte d’Ivoire en l’occurrence le président de l’assemblée national Guillaume SORO ex chef de rébellion pressenti pour le succéder à la présidence, Hamed BAKAYOKO et les autres doivent attendre 2025 voire un peu plus car ils ne sont pas prêts pour briguer la magistrature suprême.
En juin 2017, suite à une visite en France, OUATTARA annonce que la France et la Côte d’Ivoire vont renforcer leur coopération militaire pour montrer sa force face à un éventuel soulèvement.
Le chef de l’Etat est plus favorable pour son fidèle collaborateur Amadou Gon COULIBALY membre du Rassemblement Des Républicains(RDR) parti au pouvoir et Daniel Kablan Duncan qui à ses yeux incarnent les deux meilleurs profils pour prendre sa succession.
Amadou Gon COULIBALY est la tète de liste du chef de l’Etat actuellement.
Le règne OUATTARA jusqu’à présent n’a pas entaché les intérêts de la France. La Cote d’Ivoire reste un des points stratégiques d’influence française en Afrique. Le pays fait son poids dans les décisions africaines et de la sous région. Le chef de l’Etat tient à maintenir cette politique après lui. Mais son dauphin sera-t-il en mesure de défendre les intérêts de la métropole face à cette nouvelle jeunesse africaine acquis à une souveraineté totale de l’Afrique ?
DUNAMIS
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