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Côte d’Ivoire: Alassane Dramane Ouattara renonce à un 3e Mandat

Alassane Dramane Ouattara, président de Côte d’Ivoire, réélu en 2015, a officiellement annoncé ne pas se représenter aux élections pour un troisième mandat. Ce jeudi 5 mars, face aux débutés et aux sénateurs réunis en congrès, il prononcera son discours annuel. Histoire de dresser le bilan de sa gestion du pays mais aussi et surtout lancer le processus de révision constitutionnelle qui devrait être soumis au vote le 17 mars prochain.

Une nouvelle qui fera certainement plaisir aux nombreux observateurs de la vie politique ivoirienne. Renoncer à briguer un troisième mandat présidentiel, c’est ce qu’on appelle en Afrique, sauvegarder la démocratie. Dans son discours annuel consacré à la situation du pays ce jeudi 5 mars, Alassane Ouattara est censé évoquer son bilan à la tête de la Côte d’Ivoire à l’issu de son deuxième mandat. Pour lui, ce sera l’occasion de lancer son projet de révision constitutionnelle. Ce texte devrait être validé au lendemain d’un conseil des ministres extraordinaire, avant d’être soumis aux parlementaires.

Alassane Dramane Ouattara prêt à passer le témoin

Elu pour la première fois en 2010 après des élections très controversées qui ont plongé le pays dans le chaos, il a été réélu en 2015. Alassane Dramane Ouattara a ainsi décidé de ne plus planer le doute sur une possible candidature aux élections prévus pour le 31 octobre 2020. En effet, tout cela s’inscrit dans le pur respect de la loi mère du pays. La Constitution ivoirienne ne tolérant pas plus de deux mandats présidentiels. Mais en raison du changement de Constitution en 2016, Alassane Dramane Ouattara estimait avoir le droit de se représenter. Une décision qui avait alors été fortement contestée par l’opposition. Mais aujourd’hui c’est officiel, il ne sera pas candidat en 2020.

Un projet de révision constitutionnelle cher au président Ouattara

Les différentes commissions du Sénat et de l’Assemblée nationale examineront donc le projet. Elles auront, conformément à ce que permet leur mandat, la possibilité de produire des amendements, avant que le texte ne soit présenté devants les deux chambres réunies en congrès, le 17 mars 2020. Pour que le texte soit définitivement validé, il devra être approuvé par les deux tiers des parlementaires. Toutefois, si cette majorité n’est pas atteinte, il faudra passer par un référendum. La coalition qui soutient le président Ouattara, dispose néanmoins d’une majorité écrasante à l’Assemblée nationale et au Sénat. Une formalité donc avant la promulgation le 18 mars 2020.

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