Faut croire que les Européens n’ont pas encore intégrer que le gâteau qu’il avait trouvé en l’Afrique est entrain de leur glisser des mains, certes tout doucement, mais n’empêche, ils se retrouveront bien vite les mains vides. Au Gabon, les français font la guerre à Ali Bongo parce qu’il ose se tourner vers l’Asie, à la recherche de nouveaux contrats. En Allemagne, c’est la même chose que l’on reproche à Alpha Condé, président en exercice de l’Union Africaine.
« Souvent, on nous reproche de donner des contrats aux chinois (…) Lorsque nous lançons un appel d’offres pour la construction d’un barrage, nous ne voyons pas d’entreprises allemandes ou européennes soumissionner (…) Si les entreprises chinoises soumissionnent, pourquoi nous n’allons leur donner ? ». Une interrogation à laquelle il a invité les allemands et européens à méditer.
Car désormais la concurrence est rude. En effet, les entreprises chinoises « sont accompagnées par Exim Bank. Les États européens doivent aussi mettre en place un système de garantie pour les entreprises et nous, nous pouvons les assurer d’un bon accueil », conclut-il comme pour dire aux Européens que désormais le pouvoir du marché à changer de camp. Et sils veulent rester dans la course, ils doivent se mettre aux normes désormais.
NegroNews
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