Il y a 30 ans, le 11 février 1990, Nelson Mandela sortait de prison après 27 ans passés derrière les barreaux. Sa libération qui sonna la fin du régime d’apartheid en Afrique du Sud. Ce jour-là, des milliers de personnes se sont rassemblées dès le matin à Drakenstein, près du Cap, devant la prison qui portait à l’époque le nom de Victor Verster, au pied de la statue géante de celui qui allait devenir le premier président noir du pays.
En 1990, il a longé la prison à pied, main dans la main avec Winnie, alors son épouse, poing levé, souriant et déterminé, au milieu de la foule. La libération de Mandela avait été précédée par l’annonce, le 2 février, par le président Frederik de Klerk, de la levée de l’interdiction pesant sur l’ANC et d’autres organisations anti-apartheid. Le 10 du même mois, il annonçait au cours d’une conférence de presse la libération de Mandela.
Quatre ans plus tard, « Madiba » -son nom clanique, que lui donnent affectueusement les Sud-Africains- devenait président à l’issue des premières élections multiraciales. Il n’effectua qu’un seul mandat avant de céder la place, pour une normalisation en douceur, marquée aussi par la réconciliation entre blancs et noirs. Le 5 décembre 2013, il est décédé d’une infection respiratoire.
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