Alors que la situation dans l’affaire Tropiques Fm ne trouve toujours pas d’issue, La pression monte entre le fondateur de la radio et le clan de Stéphane Mouangé celui qui a trahit sa confiance et lui a volé les droits de la radio pendant sa période d’absence. Voici la lettre de Claudy Siar:
Je voudrais vous informer de la situation violente et explosive au sein de Tropiquesfm.
Certains pensent que rien de cette affaire n’aurait dû être médiatisé. Ils se trompent car le clan Mouangué comptait justement sur mon silence pour agir dans l’ombre en toute impunité.
Ce combat n’est pas celui d’un homme pour récupérer un bien qui lui aurait été volé.
Non; il est la défense du seul média radiophonique privé officiellement dévolu à nos identités. Ce support est en train de perdre sa spécificité au fur et à mesure que les Mouangué appliquent leur plan de spoliation.
En toute logique, Le CSA attribue des fréquences pour les radios communautaires aux originaires de ces dites communautés.
En février 2007, avant de m’attribuer la fréquence du 92.6 pour le projet TropiquesFM, le CSA m’avait conseillé de sortir Stéphane Mouangué de mon tour de table. La mauvaise réputation de ce dernier l’avait précédé. Avérée ou supposée elle était arrivée jusque dans l’antre de cette institution.
Mon erreur fût ma loyauté.
Mouangué est persuadé que notre communauté est incapable de défendre ses intérêts. À nous de lui prouver le contraire.
Il a tenté d’instrumentaliser le Cameroun et de faire de cette sale affaire de spoliation un conflit entre antillais et camerounais. Une posture stupide, inconsciente et irresponsable pour nous qui œuvrons pour l’union et depuis si longtemps.
Aujourd’hui à Tropiquesfm ce sont des salariés qui sont humiliés puis licenciés. Des drames humains auxquels le clan Mouangué est insensible poursuivant sans vergogne son putsch sur la radio.
Je passe sous silence ce que je subis au quotidien. Je suis un guerrier rodé à la cruauté humaine de certaines personnes.
Cependant, je ne peux abandonner des femmes et des hommes qui souffrent. Tous ont accepté de participer à l’aventure TropiquesFM afin de servir leur communauté. Ils m’ont fait confiance. Je dois les défendre.
Patrick Lemure (mon autre associé) et moi-même avons besoin de vous. Que chacun s’implique dans ce combat légitime en faisant entendre sa voix.
Nous vous joignons le courrier que l’on vient d’adresser à ce trio familial machiavélique.
Nous vous informons que la justice s’est emparée du dossier et les faits sont graves.
Si vous le décidez, votre engagement sera à nos yeux bien plus important. Il démontrera notre capacité à faire reculer les aventuriers trop confiants.
Sommes nous, nous, capable d’une telle solidarité ? Oui je le crois.
Vous pouvez soutenir notre action en envoyant un mail et en signant la pétition. Tous ses éléments seront transmis aux autorités concernées par le dossier.
Adressez votre courriel pour la défense de TropiquesFM « radio des français d’outre-mer » et pour ses salariés à :
siar.tropiquesfm@gmail.com
http://po.st/petitiontropiquesfm
(Nous ne sommes pas les bénéficiaires de la contribution demandée par ce site. Elle n’est d’ailleurs pas obligatoire…alors signez)
« S’unir pour bâtir c’est grandir ensemble »
Claudy SIAR
http://outremerlemag.fr/…/1172-une-radio-n-est-pas-une-marc…
http://po.st/tristestropiques
http://po.st/videoclaudysiar
Madame Valérie Rousseau gérante de paille, prête-nom, son compagnon Monsieur Stéphane Mouangué cogérant de fait, leur fille Victoria Mouangu, cogérante de fait…
Je vous adresse un courrier collégial car ce n’est plus un secret pour personne que vous assurez une cogérance de fait.
Après avoir maltraité des salariés, vous les avez licencié, mis un terme à plusieurs contrats et poussé à la démission de précieux collaborateurs.
Tout cela a été commis sur une période de huit mois.
Les décisions unilatérales que vous avez prises l’ont été sans l’accord des associés.
Les personnes arbitrairement remerciées sont :
– Gino Tacafred : animateur.
– Céline Guillaume animatrice : licenciée à son retour de congé maternité.
Il vous aura fallu deux tentatives maladroites de licenciement pour arriver à vos fins. Elle a entamé une procédure qui coûtera cher à la société car nous sommes en tort.
– Florelle Manda animatrice : elle réalisait les meilleures audiences Médiamétrie. On ne sait pas encore quelles suites judiciaires celle-ci donnera à son éviction.
Josselyne Jean-Gilles responsable de la régie publicitaire : elle a été remerciée après plus de quatre années de fructueuses collaborations. Elle se retrouve sans indemnités et vit avec un enfant à charge.
Là encore, nous nous exposons à des poursuites.
– Éric Thérèse responsable d’antenne : humilié dans ses fonctions, puis poussé à la démission.
Le point commun entre toutes ces personnes est de refuser le « coup d’état » que votre clan familial tente de finaliser à TropiquesFM.
Elles sont professionnelles et compétentes mais ne courbent pas l’échine face à vos comportements inqualifiables.
Vous usez de la stratégie de l’intimidation pour faire taire toutes velléités de contestations au sein de l’entreprise.
Pensez-vous que j’ai créé cette radio pour que mes compatriotes salariés de TropiquesFM, que vous qualifiez de récalcitrants soient maltraités, humiliés ?
Vous appliquez également ces méthodes autoritaires et abjectes sur les personnalités des français d’outre-mer.
Le boycott récent plus ou moins subtil d’Admiral T l’artiste le plus populaire de ces dernières années, ou, assumé contre Dédé St Prix, véritable icône des musiques patrimoniales, ainsi que de Medhy Custos, Krys et de tant d’autres est intolérable, aberrant.
D’autres artistes subissent la même « punition ».
La raison est connue de tous. Ils ont eux aussi osé dénoncer vos pratiques qui vont à l’encontre des intérêts de leur communauté.
Ils sont nombreux à partager cet avis et vous n’allez pas tarder à le savoir.
Nous ne laisserons plus triompher la violence sur autrui ni piétiner tout ce qui a été construit.
Je me suis tu durant deux ans et demi.
C’est fini.
Vous n’avez pas mis à profit cette période de discussions et de réflexions pour mettre un terme à vos agissements méprisants envers les ultramarins.
Désormais les membres de ma communauté doivent savoir ce qui se joue à TropiquesFM. Chacun comprendra que les intérêts des nôtres sont en péril. Leur radio est la proie d’un triumvirat sans scrupules ni respect pour nous.
La communauté des français d’outre-mer n’est pas composée de lâches comme vous semblez le penser.
Dois-je vous rappeler que TropiquesFM a été fondée pour cette communauté et non pour devenir le jouet de votre clan familial ? Imaginez-vous pouvoir profiter d’un bien mal acquis obtenu par la trahison, l’abus de confiance, les manigances et les menaces ?
Je regrette chaque jour de vous avoir fait confiance en vous intégrant à ce grand projet radiophonique dédié à la communauté ultramarine.
Vous êtes étrangers à toutes nos préoccupations de partage des identités, de mise en valeur des actions et des ambitions des uns et des autres. Vous le prouvez chaque jour.
Vous n’instaurez aucun dialogue au sein de notre société confortés dans ce que vous croyez être une victoire acquise.
En ces temps de grand chômage vous privez de tous revenus des compatriotes/collaborateurs pour satisfaire et achever votre plan de contrôle total sur TropiquesFM. Certains sont en dépression. Votre manque d’humanité est haïssable et intolérable.
En conséquence, je vous demande par la présente de surseoir à tous licenciements et exige la réintégration de Gino Tacafred, Céline Guillaume, Florelle Manda et Josselyne Jean-Gilles.
Sachez que nous restons ouverts au dialogue.
Je vous invite donc à convoquer une assemblée générale extraordinaire dans les plus brefs délais afin d’évoquer tous ces sujets.
Dans le cas contraire, je reprendrai mon entière liberté d’actions.
Bien à vous
NegroNews
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