L‘équipe en charge de la défense de l’ex première dame ivoirienne suspend sa participation au procès pour crime contre l’humanité ouvert depuis le 31 mai à Abidjan.
La défense de Simone Gbagbo a donc collectivement décidée de suspendre sa participation au procès pour la simple et bonne raison que la Cour refuse de faire comparaître des témoins nécessaires à la manifestation de la vérité. C’est en tout cas les propos qui ont été tenus par Maître Habiba Touré au journal Jeune Afrique. Cette dernière a poursuivie en affirmant que leur reprise était subordonnée à leur cliente qui devait en faire la demande ou que la Cour revoit sa position. En effet, maître Touré affirme que « un certain nombre d’acteurs de la crise post-électoral doivent être entendus pour parvenir à la vérité » pour l’avocate ne pas les entendre c’est se rendre complice d’une parodie de justice.
Face à ce boycottage, le procureur général Aly Yéo a quant à lui affirmer qu‘« il n’est nulle part prévu que le procureur[…] convoque quelqu’un ». En ce sens, il a parlé de manœuvres dilatoires de la part de la défense. Celle-ci (la défense) a aussitôt répondu en dressant un parallélisme avec le procès de Laurent Gbagbo en affirmant que personne n’accusait la CPI de manœuvres dilatoires lorsqu’elle entendait depuis des mois des témoins.
Il est à noter que parmi les témoins que la défense souhaiterait entendre on a Guillaume Soro ancien chef de la rébellion et actuel président de l’Assemblée nationale, Brindou M’bia actuel directeur général de la police nationale et quelques anciens ministres.
NegroNews
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