Quelques mois après la livraison de la station d’atterrage de Moanda, infrastructure nécessaire à l’accueil du câble sous-marin de fibre optique et à son acheminement vers le pays, par la société Dordolo Entreprise Construct (Doreco), l’équipement a été inauguré officiellement le 8 juillet 2013 par le président Joseph Kabila (photo). Cela veut dire que les cinq opérateurs télécoms que sont Bharti Airtel, Vodacom, Orange, Tigo, et Africell peuvent désormais accroitre la performance de leurs services et offrir aux Congolais le vrai haut débit. D’ailleurs, de grands chantiers sont déjà en cours dans le pays et d’autres en prévision.
De cette station d’atterrage, le haut débit porté par la fibre optique va s’acheminer d’abord à Kinshasa et au Bas-Congo grâce au backbone souterrain construit par la China international Telecommunication construction corporation (CITCC) dont le coût de la réalisation s’élève à 34 millions de dollars.
Ensuite, à travers le déploiement d’un câble souterrain qui reliera Kinshasa à Kasumbalesa, via le Bandundu et les deux Kasaï, la province du Katanga entrera aussi dans l’âge du haut débit. Mené par la CITCC, la construction du déploiement souterrain pour le Katanga a démarré en mars dernier. Il est financé par Exim Bank of China pour un montant de près de 221 millions de dollars.
La RD Congo compte aussi réaliser un déploiement aérien de la fibre optique à travers les équipements de la Société nationale d’électricité (Snel). Les travaux qui sont situés entre Inga, Kinshasa et Kasumbalesa seront dirigés cette fois par la Banque mondiale.
Pour ce qui est de Lubumbashi, la ville sera connectée au réseau sous-marin du consortium Liquid Telecom qui s’étend de plus en plus en Afrique australe, de l’Ouest et de l’Est.
Enfin, la RD Congo compte relier toutes les provinces du pays à la fibre optique grâce des embranchements vers toutes les agglomérations urbaines. C’est la Société congolaise des postes et des télécommunications (SCPT) qui sera chargée de la gestion du réseau, de la vente de la ressource aux opérateurs de télécommunications et aux fournisseurs d’accès à Internet (FAI), de fixer les tarifs et de garantir la fiabilité de l’infrastructure technologique.
Source : Agenceecofin
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